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  • Photo du rédacteurEmoshima

[Soul-Taker] Chapitre 4 : Prisonnier dans un nouveau corps

Je commençais à me réveiller avec un léger mal de tête ce qui m'empêchait d’avoir les idées claires. Après que mes maux de tête se dissipent, je repris mes esprits et instinctivement je me remémore les derniers événements. J’avais changé de corps avec celui de l’assassin. Puis je me souviens que Izuki était complètement perdu par les conséquence de ce phénomène et avait l'air de n’avoir plus aucun souvenir des événement que j’avais passé dans son corps. Ensuite, Kilos s'est approché de moi par surprise avant de m'assommer par derrière. Étant à ce moment inconscient, je ne savais pas ce qui c’était passé ensuite.

Je n'avais aucun moyen de savoir ou je me trouvais. De plus, je me trouvais dans le corps de l’assassin, j’était par conséquent dépourvue de vision ce qui n’était pas à mon avantage. Ce qui était sûr tout de même, je me trouvait plus dans la clairière. Le sol n’était pas recouvert de verdure et était dur comme du carrelage. Je ne ressentais pas non plus le vent humide de l'air. Il n’y avait pas de doute là-dessus, je me trouvais dans un endroit en intérieur. Peut-être une maison. Ne sachant pas quoi faire d’autre je me releva sur mes deux jambes et approcha ma main devant moi pour essayer d’atteindre la sortie. Mais impossible pour moi d'avancer à plus d’un mètre, des murs m'empêchent de bloquer le passage. Cependant, je pouvais respirer assez aisément, la pièce dans laquelle je me trouvais ne devrait donc pas se résumer à ces murs.

Il s’agissait sûrement de barrière invisible. Avec l’ouïe super développée de l’assassin, j'étais capable de localiser les sons qui étaient émis dans cette pièce. Je pouvais notamment entendre un son provenant du sol droit devant moi. Ce qui confirme mes soupçons, c'était un son monotone qui était sûrement produit par le mécanisme qui faisait maintenir les barrières invisibles qui se trouvaient autour de moi.

Sur terre cette technologie existait depuis des siècles, je n'étais donc pas surpris par ce mécanisme. Mon âme de gamers, me permettait de renouveler cette fascination envers cet outil pourtant banal de nos jours oubliant que c’était moi-même qui en était le prisonnier.

C’est alors que j'entends soudainement du bruit provenir de l’extérieur. Je pouvais percevoir qu’ils étaient précisément deux personnes qui venaient de l’extérieur de l’endroit où je me trouvais. Je me préparais mentalement à les accueillir étant donné que je me trouvais dans une situation que je ne maîtrisait pas.

Ces personnes venaient d’entrer à l’intérieur et se dirigeaient vers la pièce dans laquelle je me trouvais. J’avais certes maintenant une ouïe développée, mais à ce stade impossible pour moi de les identifier.

Je n'entends pas de bruit particulier une fois qu’il entrait dans la pièce. Elle ne possédait pas de porte d'entrée, ce qui ne m’étonna pas vu que la maison de Izuki possède la même configuration.

Les deux personnes étaient maintenant à un mètre de moi et s'étaient arrêtés sur place. L’un deux se mit à converser.

—Alors ? On se réveille enfin ?


Sa voie était encore pas tout à fait mûre indiquant qu’il n’avait pas encore dépassé l’âge adulte. Je reconnais immédiatement à qui elle appartenait. C’était celle de Kilos. Sans surprise, l'autre personne qu’il l’accompagnait était Izuki.

—Tu es enfin prêt à nous parler. Et au cas où tu tenterais de t’enfuir, cela est inutile. Tu es entouré d’une barrière qui bloque dès aptitude télépathique est indestructible, même avec ta magie, tu n’y arrive pas. Rajouta ce dernier.

Dans tous les cas, je ne sais pas les utiliser. Je me trouvais donc soit dans la maison de Izuki soit dans celle de Kilos. Izuki avait dû utiliser son pouvoir qui consiste à ouvrir un portail pour déplacer l’assassin jusqu’ici sans qu’on les aperçoive.

En un instant, la teneur de la situation dans laquelle je m'étais fourré changea d’horizon. Je me retrouve face à Izuki et Kilos prisonniers entre des barrière invisible et ou je ne voyais rien de ce qui se passe exactement devant moi.

Maintenant que je savais tout cela je n'attendais qu’une seule chose. Qu’est-ce qu’il allait faire de moi ? Et surtout pourquoi il ne m’avait pas rendu au autorité compétente. Après tout, le père d’Izuki était le chef de la police.

—Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi ne m’a m’avoir abandonné à la clairière.

—Tu parle, on est peut-être des gamin, mais on n’est pas con, nous n’allions quand même laissé un assassin comme toi roder dans la nature avec de si mauvaise intention.

Dans le cas où il m’aurait laissé seul sur place. Pour ceux croyant que j’étais l’assassin, ils étaient persuadés qu’il finirait par les retrouver avant de finir la mission pour laquelle il avait été employé.

Heureusement qu’il avait agit ainsi. Dans le cas contraire, je ne serai pas comment j’aurai fait pour me repérer seul dans une forêt que je connais encore à peine avec seulement l’ouïe comme sens de navigation.

—Pourquoi ne pas me conduire à la police alors ? Tu es le fils du chef de la police, cela devrait être facile pour toi.

—Quoi !! Comment tu sais cela ?

—Euh… Je t’ai vu dans une des rues du centre-ville marcher avec le chef de la police. C’était juste une intuition.

J'avais eu chaud. Je n'avais pas fait attention à ce que je venais de dire. Je n’était en effet pas censé savoir que Izuki n’était pas le fils du chef de la police. Kilos remarqua par ailleurs que je n'agissais pas de la même manière que l’assassin.

—Izuki, J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de différent dans sa manière de parler. Je n’arrive pas à savoir quoi exactement.

—Ne nous attardons pas trop. Il est en position de faiblesse, cela doit être normal même pour un assassin de sa trempe. Pour répondre à ta question même si on te dénonçait on aurait aucun preuve pour prouver ce que tu nous avait fait et encore moins l’implication de celeborn dans l’assassinat d’Orio Dimura.

Kilos avait vu juste je ne parle pas exactement comme l’assassin. Difficile en même temps, car je n'avais pas encore accès à ces souvenirs et donc sa manière de se comporter dans cette situation.

Je jouais le jeu de l’assassin étant donné que je n'avais pas de réponse à l’heure donnée pour prouver l'intention de l’assassin. Encore une fois je ne préfère pas leur révéler qui j’était réellement, de tout manière il ne me croirait pas.

—Vous n'aurez aucune réponse de ma part.

—Nous nous en doutions que ça ne soit pas facile. Peu importe ! Dans un premier temps, il nous suffit d’attendre que les élection passe et le meurtre de M. Dimura ne servira plus à rien.

Le ton que leurs voix étaient entrain de prendre montrait qu’ils avaient été impatients de régler leur compte avec l’assassin qui actuellement était moi. C’était une bonne solution. Mais me concernant, l' élection se déroule dans un peu plus de trois semaines, cela va être dur de patienter d’ici là, ajouté à cela que je ne savais ce qu’il allait faire de moi après.

—Bon, il est l’heure pour nous de te laisser. Nous avons laissé sur ta droite, de la nourriture et de quoi te désaltérer. Fais attention au ratio que tu prends, car nous t’en donnerons pas plus. Informa Izuki.

—Profite bien de ton séjour parce que ça va être long. Jasa Kilos en ricanant.

J'entendis leur pas, indiquant qu’il était entrain de partir en me laissant tout seul ici. Débutais alors le long supplice, tout seul dans le noir, prisonnier dans ses cage avec comme seule compagnie moi-même.

Les jours passent très lentement, l'ennui, c'était fait ressentir dès la première journée. Et il était très accentué par le fait que je ne voyais rien. Même mon ouïe ne me servait rien puisque qu’il n’y avait rien d’intéressant. Au contraire, j'aurais préféré à cet instant ne rien entendre. En effet, je me réveille tous les matin avec ce bruit monotone émanant du mécanisme qui retenait la barrière en place.

Cela m'est devenu insupportable. Si seulement au moins il y avait de musique comme j'avais l'habitude d’en écouter sur terre qui m’aurait bien fait passer le temps. J’essayai de me rappeler les morceaux que j'écoutais mais étrangement je m’en souvenais plus.

Arrivé à un certain point j’en avais perdu le sens horaire et ne pouvait même plus déterminer le jour qu’il était. Je ne pouvais même pas définir à quel moment de la journée nous étions. J’avais parfois très froid et dormait extrêmement mal. Je mangeais juste le nécessaire qui me fallait pour survivre. En comptant le nombre de rations, j'avais le droit à une part chaque jour. C’était des bars énergétiques qui avaient un goût ni bon, ni mauvais. Je n’était pas pour autant rassasié et ils manquaient un peu de nutrition, mais cela faisait l’affaire pour tenir jusqu’au repas suivant.

Par contre pour boire je ne pouvais que compter sur mon intuition. Il n’avait pas une bouteille par jour, je réguler alors le nombre de gorges pour économiser de l’eau.

Je n’en voulais pas à Izuki et Kilos, c’était compréhensible à leur place, j'aurais fait pareille. Il ont pris de gros risques pour me garder prisonnier ici, il n’allait pas tout gâcher cela en ayant de la compassion envers cette assassin.

Kilos venait une seule fois par jour, pour voir si je ne m’étais pas échappé ou autre je suppose. Je savais que c’était peine perdue, mais c’était plus fort que moi, Je lui ai supplié de me libérer. Il n’avait rien voulu entendre et était parti sans dire un mot.

Je m’imaginai la tête que celebron devait avoir en apprenant que son opposant était toujours en vie.

J’avais l’impression d’être resté une éternité. À ce moment-là j'avais une forte envie de jouer à ce VMMORPG. C’était quoi son nom déjà ? Impossible de me remémorer.

Perdu dans mes pensées, des souvenirs de l’assassin m'apparaissaient en mémoire. Il s’appelait Azod. Après ces études qui pour la plupart de fée s'arrêtent après l’équivalent du lycée. Il travaille en tant qu'agriculteur et possède beaucoup d'humains pour exploiter ses champs.

Les études ne lui servaient à rien puisqu’il dépassait tout le travail pénible aux humains qui en cas d’accident était pour lui facilement remplaçable.

Après avoir travaillé 20 années dans ce secteur, il commença à se lasser de ce train de vie. L’exploitation des humains était devenue la norme, il avait perdu la joie de vivre, car il trouvait qu’il n’avait plus rien à faire et que la vie n’en valait plus la peine. Il tenta de se suicider, ce qui baissa grandement la portée de la rétine de ses yeux, le rendant au fil des année complètement aveugle. Il réalisa qu’il devait changer de vie. Une vie beaucoup plus challengeante, une vie qui demande des efforts sans pour autant perdre sa liberté comme le pourraient être les humains.

Pour couper tout lien avec sa précédente, il tua tous les humains qu’il possédait, il se convertit alors en assassin parcourant les ville à la recherche de n’importe quelle mission qui pourrait lui rendre la joie de vivre.

Je revois certaines de ses victimes. Il les tuait avec sang froid. Et je revois récupérer le butin qu’il récoltait après ces missions. Il n’était pas comme les autres assassins qui convoitaient l’argent, cela ne l'intéressait pas.

C’était affreux, mais me souvenir de sa vie, c’était le seul moyen de me faire passer le temps.

C’était mon quotidien jusqu'à ce que j’entendis Izuki et Kilos franchir l'entrée de la pièce. Qu’est-ce qu’ils me veulent cette fois ?

—Toujours en vie à ce que je vois. Entendis de la bouche de Kilos.

—Enfin près demain, c'est le grand jour.

Déjà ! Vu que je ne remarquais plus le temps qui passe, je ne savais pas qu’on était déjà arrivé à la date des élections.

—Vous comptez me libérer après ?

—Étant donné qu’on n’a pas de preuve, on te laissera filer.

Izuki et Kilos étaient sur le point de partir quand subitement je percutai quelque chose qui m’était sortie de ma tête. Lorsque l’assassin était presque arriver à m’a portée pour me tuer, j’avait prononcé une phrase et avait pointé du doigt l’assassin. Et tout de suite après je me retrouvais dans le corps de ce dernier. Il s’était passé exactement la même chose lorsque j'avais changé de corps avec celui de Izuki. C’était devenu évident, je ne sais pas comment c’était possible, mais depuis tout ce temps, c'était à cause de moi que j'avais changé de corps. J’ai bien un humain, mais j’avais pour autant ce pouvoir en moi depuis longtemps, comme les circonstance ne s'était jamais présenté, je n’avais aucun moyen de me douter que j’avais ce pouvoir en moi.

J’avais enfin trouvé le moyen de rentrer chez moi. Ce que je devais faire c’était d’obliger Izuki à ouvrir un portail vers la terre et changé de corps avec mon corps d’origine. Si je suis dans le corps de Kilos, je n’aurai aucune difficulté à convaincre Izuki d’aller sur terre.

J'essaye alors de me remémorer la phrase que j’avais prononçait pour activités ce pouvoir. Difficilement je réussi à m’en souvenir et s'empressa de vérifier que mes soupçons étaient vrais. J’esperai que la barrière ne bloquera pas également ce pouvoir. Je dirige mes doigts droit devant moi et prononce l’incantation.

—Soul comes out of this body…

En un instant toute la vérité éclata. Je venais de changer de corps. Comme je ne voyais rien je n’avais pas pu correctement désigné le corps de Kilos dans laquelle je voulais me diriger.

J'étais dans celui d’Izuki mais ce n’était pas grave maintenant que je savais cela je pourrais changer de corps comme bon me semble. C’était incroyable. Si j’avais su plutôt je n’aurait vécu le calvaire que j’avais dû affronter ces dernière semaine.

Je pouvais maintenant voir de mes propres yeux. À en voir les choses qui était entreposées dans cette pièce, il s’agissait sûrement d’une pièce servant de salle de travail.

Mais à qui pouvait-elle appartenir. Sur les murs était entreposé des dessins d'objets que je n'avais jamais vus auparavant. je me demandais à quoi pouvait-il servir. Je me lève pour voir de plus près.

En cogitant quelques minutes, je déduis qu’elle se trouvait dans la maison de Kilos. Effectivement, il ne me semblait pas que j’avais vu cette pièce auparavant dans la maison de Izuki. Et pas ailleurs je me suis souvenu qu’il était fan d’objet en tout genre, et qu’il rêvait d’aller à la capitale pour devenir un artisan d’objet magique. Les dessins entreposés sur ces murs son schéma d’objet magique sorti tout droit de son imagination et qui attend de pouvoir être construit de ses mains.

Le monde des fées ne semble être pas si diffèrent du monde des humains. Les êtres vivants passaient leur temps à améliorer leur quotidien de vie. En créant de nouvelle technologie, Ils cherche à délaisser un maximum d'activités pénibles pour se concentrer sur des activités qui ne demandent plus le moindre effort.

La réalité virtuelle en était la parfaite conséquence . Elle permettait à l’homme de dépasser les limites de son corps en utilisant un corps virtuel ou il n’aura pas toutes les contraintes qu’il aurait dans la vie physique.

Je n'étais pas sûr de leur réelle efficacité, mais il y avait des programmes sportifs entièrement virtuels qui permettaient de faire croire au corps humain qu’il pratiquait un effort physique alors qu’il en était rien.

Étant présents partout dans notre quotidien, certains spécialistes pensaient que le monde courait à sa perte, étant donné que nous vivions dans un monde dépendant de la technologie, l’abandon du travail manuel conduirait l’homme à une dégression imminente.

Mais ses spécialités sont minoritaires et ne sont pas pris au sérieux par la majorité de la population. Ma famille faisait partie de cette minorité qui préférait vivre dans un monde physique. C’est pour cela que j'étudiais dans une école qui préservait encore ce mode de vie en refusant de passer au virtuel. En effet, il n'existait quasiment plus d’école en présentielle, tout se faisait en virtuel.

Mon avis sur cette question m'importe peu. Je n'avais pas pris réellement de temp. La réalité virtuelle me permettait de m’épanouir dans quelque chose qu’il serait impossible sur terre. Mais cela ne m'empêche pas d'apprécier le monde à sa juste valeur.

Le monde des fées finira peut-être par suivre le même chemin s’il arrive à atteindre ce niveau de technologie. Abasourdie par tous ses dessins se trouvant dans la pièce, j'entends une voix familière étant donnée que c’était celle que j’avais depuis des jours.

—Qu’est-ce que je fais là. Comment êtes-vous arrivé à me capturer? Vous étiez à ma merci. Gueula l’assassin.

Il était énervé et ne comprenait pas la situation dans laquelle il était. Il n’y avait pas de doute, l’assassin avait regagner son corps d’origine. Et comme pour Izuki il n'avait aucun souvenir du temps que j’avais passé dans son corps. Il se releva immédiatement et tenta de d'activer ses pouvoirs. Les bouteilles d’eau qui se trouvait autour de lui commença à s’agiter. Je m'empresse d’avertir Kilos.

—Kilos fait attention, il y a quelque chose qui cloche...

—Ne t’en fais pas. Il a beau s’acharner, la barrière est toujours là, il n’y arrivera pas à nous atteindre. Puis tout d’un coups les éléments qui se trouvent également au dehors de la barrière commençaient à l’heure tour à trembler. Les feuilles accrochées au mur, le matériel de Kilos.

—Impossible ! Déclara Kilos

Je ne savais pas ce qu’il était entrain de se passer. La barrière avait l'air de ne plus faire effet, on aurait dit que quelque chose l’avait court-circuité… Non… ça ne peut pas être à cause de moi quand même.

L’assassin dans la foulée fait déployer ses ailes instantanément. Le regard qu’il nous jetait était effrayant.

—Je m'en vais de ce pas finir le travail pour lequel pour ma mission. Et préparez vous, car vous allez regretter de ne pas m’avoir tué plutôt.

Il partit aussitôt dans les aires en détruisant au passage la fenêtre qui se trouvait au plafond. Les feuilles qui étaient accrochées au mur volaient dans toute la pièce à cause de la vitesse vertigineuse qu’il avait pris en s’enfuyant.

Kilos ne comprenais plus rien. La barrière avait cédé pour des raison qui lui sont mystérieuse. On était si près du but qu'il ne restait plus qu’un jour à attendre et tout finit bien. J'étais la fois contente d’être revenue dans le corps de Izuki et en même temps je me sentais coupable de ce qui venait de se produire.

Ce n’était plus la peine de tenter de le rattraper, il se trouvait sûrement déjà loin. ça cible Orio Dimura ne devait sans doute pas se douter qu’il était à sa poursuite. Bientôt, Celeborn pourra se réjouir de cette assassinat qu’il avait tant désespéré de voir le jour.

Comme j'étais dans le corps d’Izuki je n'étais pas très fatigué. Mais j’avais tellement envie de dormir dans un vrai lit que je préfère attendre demain pour rentrer sur terre. Je m'endors aussitôt après m’être couché.

Le lendemain matin, je me réveilla en sursaut par la sœur d'Izuki. J’avais même l’impression qu’elle était véritablement ma sœur.

—Izuki révèle-toi !! C’est Aria, elle a été arrêtée et emmenée en prison.

—Quoi !! Comment c’est arrivé ?

—Kilos est déjà sur place. Je t’y conduirai si tu veux.

Je m'empresse de m’habiller sans prendre le temps de me laver au préalable. Pour me rendre là-bas je me conprona sur Talia après qu’elle eut déployé ses ailes. Elle était au couleur des ses cheveux, blancs comme de la neige. On s’envola dans les aires en direction de l'île D’Azura là où se trouve le commissariat ou avait été emmené Aria. Je pensais tellement à elle que je n’avais pas le temps, d’admirer la vue que me procure ce voyage sur le dos de Talia.

—Talia plus vite ! Lui demandai-je.

—Compte sur moi petit frère.

Contrairement au Lumos qui avait une vitesse assez lente, avec la vitesse qu’avait pris Talia on arriva en quelque minute au commissariat de police.

Sur place, des garde voyant que je me trouvais avec Talia nous laissa passer pour aller voir Aria. M.Kotaro se trouvait aussi en compagnie de Kilos et de son père. Aria était derrière les barreaux.

—Aria comment tu vas ?

—ça va j’ai l’habitude, c’est un peu comme au dortoir pour humain de la ville.

Bien évidemment, cela ne la choque pas vraiment. Sa classe sociale biaisée son point de vue sur la situation est n'avait pas son mot à dire sur les circonstances de son emprisonnement.

—Papa ! Comment c’est arrivé ! Il faut la sortir de là, elle n’a rien fait.

—Izuki calma toi ! Tu dois savoir quelque chose avant.Orio Dimura à été retrouvé mort cette nuit dans cet appartement. Et à côté de lui se trouvait Aria avec l’arme de crime à la main. Toutes les preuves sont contre elle.

Je n’en croyais pas mes yeux. L’assassin avait mis à exécution la demande de Celeborn. Mais il ne s’était pas arrêté là. Pour éviter tout soupçon qui incriminerai Celeborn et par conséquence lui, il a accusé Aria d’être l’auteur de ce meurtre. C’était cela qu’il prévoit de faire pour se venger de nous pour l’avoir emprisonné.

—Mais qu’est-ce qu’on peut faire. Elle a bien le droit d’être jugée comme il se doit avec un avocat.

—Je ne sais pas tu entend quoi par avocat. Mais étant donné que les humains n’ont pas les mêmes droits que les fées, il a été décidé qu’elle sera exécutée dans trois jours sans appel.

On essaya de toutes nos forces pour expliquer ce qui c’était passé, mais il n’y avait rien à faire. Même si nos famille nous croyait sur parole, sans preuve on avait aucune chance de convaincre les autorités de libérer Aria. Talia me serra dans les bras et même si je savais que je n'appartenais pas à ce monde les larmes coulaient à flot de mes joues tellement j’avais de la peine pour Aria.

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