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  • Photo du rédacteurInazuma

[Soul Taker] Chapitre 5 : Destin funeste

J’étais assis affalé sur ma chaise, dans une position déconcertante entrain de repenser à Aria qui devait se sentir si seul au fond de sa cellule. Elle avait été condamnée à la peine de mort injustement pour avoir tuée Orio Dimura, l’un des représentants au élection et qui de plus est une fée. Le cours qui se déroulait en face de moi, pour tout dire, ne me captivait pas le moins du monde. Kilos n’était pas aller en cours aujourd’hui, car avec l’exécution qui approchait il avait dû être contraint de signer tout un tas de papier administratif à contre cœur validant qu’il acceptait, l'heure et le lieu ou serait exécuté Aria, ainsi que le formulaire décrivant comment l’exécution allait se dérouler. Il devait s’y être opposé, mais connaissant son père il avait certainement fait pression sur lui en usant de tous les moyens qu’il était à sa portée pour l’obliger à signer ces papiers. Moi, n’étant pas responsable d’Aria avait dû venir quand même à l’école. J’aurai très bien pu sécher, mais qu’est-ce que je ferai tout seul, et ne connaissant pas encore tout à fait la ville, j'ai préféré faire acte de présence rien de plus. J'assistais donc péniblement au cours de Mme Miran sans vraiment trop prêter attention à ce qu’elle racontais. Je n'étais pas tout à fait la tête pour suivre pleinement le cours. Dans tous les cas, ce n'est pas ça qui changera grand-chose puisque je n’était pas très assidu à l’école de manière générale et Izuki n’avait pas l’air de l’être autant vu les notes qu’il avait. À l’heure qu’il était, je devrai retourner chez moi. Du moins c’était ce que j’avais espéré avant que les événements de ce matin n'aient lieu. J’avais l’impression que si je rentrais chez moi maintenant, je deviendrais un lâche qui abandonnerait ses proches. J'avais le sentiment d’être prisonnier dans ce corps qui ne m'appartenait pas, mais qui semble me faire croire que j’y étais depuis toujours. Je ne pouvais pas laisser Aria à son triste sort, je devais faire quelque chose pour lui venir en aide. Tout le monde était persuadé qu’elle était l’autrice de ce meurtre. Mais nous on savait pertinemment qu’elle était juste la victime dans cette histoire permettant à Celeborn d’en tirer tout le profit. Bien évidemment, tout se déroula comme il l'avait prévu. N’ayant plus d’opposant au élection, il avait été élu d’office par le congrès électoral de la ville. Le monde des fées ne fonctionnait pas exactement comme le monde des humains. Il n’y avait pas de tribunal, pas d’avocat pour se défendre. Il y avait bien évidemment des enquête pour voir examiné les lieu, mais Aria était une humaine, elle avait été directement accusée de meurtre sans chercher à remonter les évènements à leur origine pour essayer de la disculpé. Kilos n’a pas était accusé d’avoir demandé à Aria d’avoir causé ce meurtre, car il n’avait aucun lien avec la victime.

Les cours de la mâtinée prirent fin une fois la sonnerie retentissante. J'étais l’un des derniers encore présents dans la classe. J'étais sur le point de ranger mes affaires quand Ulric vient à ma rencontre. —Salut Izuki ! Je tiens à te dire que je suis désolé pour ce qui est arrivé à ton amie ! C’est peut-être une humaine, mais elle avait l’air d’être une fille bien. Je vous ai aperçu l’autre jour près du Grand Créole. Vous avez l’air de bien vous entendre. Je me demande ce qui lui a pris de faire ça. —Je te remercie de ta compassion envers Aria et je parle aussi au nom de Kilos nous te sommes tous les deux reconnaissants. Ulric était le seul de la classe en plus de moi et Kilos à avoir de l’empathie envers une humaine. Les autres élèves de la classe ne sont pas exprimés à son sujet, car il en on ont tout simplement rien affaire du sort d’une humaine et pour eux il n'avait pas de doute sur la culpabilité d’Aria. Les jeunes fées de manière générale ont une confiance aveugle envers leur famille qui les pousse à les imiter dans leur comportement surtout dans celui de traiter les humains. Ulric n’a pas vraiment hérité de cela, car tout simplement, c'est un orphelin tout comme Aria et qui sait que le monde n’est pas comme tout le monde le pense. C’est pour ça qu’il faisait tant d’effort, il veut montrer qu’on peut changer les choses grâce à son travail et à sa volonté. —Aujourd’hui c’est un jour de mise pratique de nos facultés, si tu veux on peut s’entrainer ensemble cette après midi me propose gentiment Ulric. Je ne pouvais pas utiliser les pouvoirs de Izuki et ne savant pas quoi faire d’autre j'accepte sa proposition. ça me fera au moins un ami avec qui discuter. —C’est d'accord !

Après avoir mangé avec Ulric nous allons nous entrainer près du Grand Créole comme il avait l’habitude de le faire. En arrivant sur place Ulric me fit une démonstration de sa maîtrise de ses ailes qui était devenue en trois semaines très satisfaisante. C’était stupéfiant comme quoi il méritait le titre de meilleur de sa classe. Il vola pendant plusieurs minutes en tournoyant dans tous les sens autour du Grand Créole. Il m’expliqua qu’il n’était pas encore capable de faire des tours sur lui-même, car il ne s'était pas encore habitué et me raconta la fois où il avait vomi tellement il avait la tête qui tournait. Il redescendit les pieds sur terre et se posa devant moi avec délicatesse. Et fis disparaitre ses ailes pour économiser de l’énergie. Ulric l'interrogea ensuite sur l’état du Grand Créole qu’il avait remarqué en tournoyant autour. —Tu ne seras pas par hasard ce qui aurait pu causer des dégâts sur la partie arrière du Grand Créole. L’écorce est tout abîmée. C’était l’endroit où nous nous étions réfugiés quand l’assassin était à notre poursuite. Il s’en était fallu de peu avant que l’attaque dévastatrice nous tombe dessus et c’était déversé sur le Grand Créole à une grande vitesse. En réfléchissant même si les chances pour qu’il me croit était minime je pris la décision de faire part à Ulric de nos mésaventures. Et il avait l'air d’être une personne sur qui on peut avoir confiance. —Je comprends ! C’est donc ça qui s'est passé. Il me semblait bien que j’avais entendu du bruit ce jour-là. Si j'avais su, j'aurais averti Mme Miran. —Ne t’en fait pas tu n'aurais pas pu prévoir. Changeons de sujet si tu veux bien et si tu m'expliques comment tu as réussi à déployer des ailes ? —Ce fut très fastidieux, mais en réalité avec beaucoup de répétitions ce n'est pas très compliqué de réussir cet exploit. Je veux bien révéler mon astuce. J'étais étonné en apprenant comment il avait fait pour faire surgir ses ailes de son dos. Il faut juste se concentrer très fort à l’endroit où vont se déployer des ailes. Cela peut varier en fonction de la corpulence de la fée, mais elle se situe généralement au niveau des omoplates. Tout le monde exécute des états de concentration, mais la particularité de Ulric est qu'il la répète avant de dormir et à son réveil. C’était si simple, je fut même étonné que Mme Miran n’ai pas enseigné cela, il fallait juste s’entrainer au bon moment. Sous la supervision de D’Ulric je me concentrerai sur mes omoplates pour tenter de faire sortir mes ailes. Bien évidemment, pour m’à part, je ne faisait que semblant, je savais que même si Izuki est un fée je n'avais pas la possibilité de faire usage de sa magie. Ulric était entrain de me regarder fixement avec un air étrange. —Bien ! Je m'arrête là pour Aujourd’hui. Je ne suis pas du tout surpris qu’il n'ait pas eu de changement. Disais-je en sachant à quoi je voulais faire référence. —Izuki ! À ta place, je regarderai par-dessus ton épaule. —Qu’est-ce qu' il y a ? En regardant par-dessus mon épaule, j’était persuadé qu’il n’avait rien, mais je me méprends, je les voyais de mes propres yeux. Au couleur bleuâtre elle ressortait de manière resplendissante. Elle était bien réelle. Je ne comprenais plus rien. Je ne m'étais pourtant pas beaucoup entraîné comme le faisait Ulric. Et je croyais jusqu'à maintenant qu’il m’était impossible de faire usage de la magie d’Izuki. Alors déployer des ailes était pour dire inimaginable. Je fixai du regard les ailes avec stupéfaction. —Je ne sais pas comment tu as fait pour les faire sortir subitement, mais félicitations. Ulric était content de voir que j’avais réussi à faire sortir mes ailes. Il était encore plus motivé comme il n’était plus le seul de la classe à avoir réussi cet exploit.

D’un coup sec, instinctivement je me mis à décoller et s'éloigna doucement du sol. J'étais encore à quelque centimètre du sol et tout de suite la sensation que cela me procurait était incroyable. Ulric voyant que que je commençais à prendre mon envol pris un air craintif. —Je te conseille d’aller doucement avec des ailes, tu ne les maîtrise pas encore. J'étais conscient de ce que qu’Ulric était entrain de me dire. Pourtant, étrangement j'étais persuadé que j'allais pouvoir voler à mon aise. J’avais même l’impression que je possédais mes ailes depuis toujours. Comme si c’étaient mes bras que j’agitais, je battait des ailes à grande vitesse, ce qui me propulsa à une haute altitude. Je pouvais voir de cette hauteur l’ensemble de la clairière qui se trouvait autour du Grand Créole. Je commençais à faire des va-et-vient en avant et en arrière. Comme Ulric je fis de même en tournoyant autour du grand Créole. Je m'amusais tellement qu’il ne tarda pas à me rejoindre. —C’est surprenant de te voir voler avec une aussi grande facilité. —Moi aussi je n’y comprends rien. —Cela dit, c’est génial, j’ai maintenant un adversaire. Ça te dit on fait la course jusqu'à la place centrale de l'île. Pour voir qui de nous deux est le plus fort. —Très bien puisque tu me le propose avec tellement d’engouement. Je relève le défi. Ulric affiche un compte à rebours magique dans les aires.

Après le signal de départ, nous filons à toute allure en direction de la place centrale se situant là où s’arrête le Lumos. Au coude à coude, sourire jusqu’aux oreilles, aucun de nous deux ne voulait perdre. À chaque fois que l’un de nous deux accélérait, l’autre faisait de même. Notre trajectoire était très linéaire, étant dans le ciel, on avait une grande liberté de mouvement. On passa par toutes les configuration possibles, moi à gauche de Ulric, Ulric en haut de moi et on échangea nos place de manière très furtive. Nos chemins finirent ainsi par s'entremêler à la manière d’une corde. J'avais le sourire qui remonté jusqu'à ma joue. On était presque presque arrivé, mais quelques mètres avant l’arrivée je m'arrêta brusquement en réalisant ce que j'étais entrain de faire.

Qu’est-ce que je fais là, comment je peux m’amuser dans un moment pareil. Aria est en prison en attendant le jour de son exécution.

Ulric revint sur ses pas en voyant que je m'étais arrêté en chemin. —Ulric ! Désolé je ne peux plus continuer à jouer avec toi plus longtemps. Je dois faire quelque chose pour sauver Aria. —Pardon Izuki j'étais tellement excité de d'affronter que je n’ai pas pensé à la pauvre Aria. —T'inquiète, j'étais comme toi. En tout cas, c’était un beau combat, j’était sur le point de lâcher de tout façon. Tu aurais sûrement gagné. —C’est normal, il te manque un peu d’endurance. Sur lesquels je te souhaite de réussir à sauver Aria . Je fis signe de la main pour lui dire au revoir et me dirigea en direction du centre de détention des humains. Je pourrais peut-être trouver des informations qui innocentent Aria. En arrivant sur place, je me rendis devant la cellule d’Aria. Toutes ces affaires avait été débarrassées plut tôt dans la journée. Je n’avais pas l’autorisation d’entrée dans la cellule puisqu'elle allait bientôt accueillir un nouvel humain. C’était rapide. Ils n'ont pas pris leur temps. À travers les barreaux, je regardai attentivement ce qui pouvait s’y trouver. Malheureusement je n'ai pas pas vu grand-chose qui pourrait m’être utile. J’ai seulement remarqué que la serrure n’avait pas été forcée, avec les pouvoirs de l’assassin, c'était facile pour lui de faire échapper Aria sans se faire voir. Mais impossible pour moi de le prouver. J’aurai bien aimé parler aux autres humains pour voir ce qu’il aurait pu voir, mais aucun d'eux ne voulut me répondre étant donné qu’il n'avait pas la permission de leur maître de parler à un inconnu. Je sortit de l’établissement accablé de n’avoir rien trouver. Je circulait de manière déconcertante, les mains derrière la tête entrain de réfléchir à une solution… —Izuki, Qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas en cours ? —Hé Talia... Je pensais pouvoir tenir, mais je n'ai pas pu je suis trop préoccupé par le sort d’Aria. Je dois trouver un moyen de la sauver. —Mon pauvre Izuki, Je te comprends, mais tu devrais peut-être te faire une raison il n’y rien à faire pour la sauver. Ça me fait de la peine de te voir espérant à ce point qu’elle s’en sorte. Je savais que Talia avait raison. Dans l’état où j'étais je n’arriverai sûrement pas à innocenter Aria. Dans ce monde, je n’était qu’un gamin après tout et celeborn avait beaucoup trop de pouvoir maintenant qu’il était maire. Si seulement j’avais un moyen d’avoir accès à la cellule ou Aria se trouvait en toute liberté. Une idée me traversa alors l’esprit... Vraiment Incroyable ! J’avais pris possession du corps de Talia. Décidément je n'arriverai jamais à m’y faire. Du coup je me sentais un peu mal d’avoir pris possession de son corps sans son accord, mais je n’avais plus le choix. À présent que j’était dans son corps. J’allai pouvoir enfin me rendre au commissariat de police sans problème. Mais avant je dois m’occuper du véritable Izuki qui vient de regagner son corps. —Talia ! Tu peux me rappeler ce que je fais là ? J’ai l’impression que j’ai une nouvelle perte de mémoire. —Rien d'inhabituel. Tu as fait l’école buissonnière et tu viens de me croiser alors que tu te baladais en ville. —Kilos n’est pas avec moi, il m’accompagne toujours quand on ne va pas à l’école. —En venez justement d’en discuter, tu m’a informé qu'il était malade aujourd’hui et avait une mine affreuse. Je ne pouvais pas demander à Izuki de m'accompagner, il poserait trop question et sera très confus lorsqu’il allait apprendre qu’Aria était en prison et qu’elle allait être exécutée. Je devais trouver un moyen pour qu’il n’apprenne pas ce qui était arrivé à Aria. —Tu ferais mieux de te reposer à la maison, ça te ferait le plus grand bien avec toutes ses pertes de mémoire. —Bonne idée, je vais t’écouter pour une fois. Tu m’y conduit, a l’heure qu’il ait le Lumos à du déjà être passé. Je fus pris à revers par sa réponse. J’imagine qu’il faisait référence aux ailes de Talia pour le conduire à la maison. Pris de cours, je tente tout de même de déployer les ailes de Talia. Surprenamment elles n'apparaissent en rien temps. Peut-être parce que j’avais compris le procédé avec ceux d’Izuki. —Heureusement que je ne suis pas très chargé aujourd’hui. Vas-y grimpe, on y sera en rien de temps ! Après l’avoir déposé à la maison, je me rendis directement au commissariat de police. J’avais un temps limité pour trouver un moyen de faire sortir Aria de cette situation. La mère d’Izuki avait prévenu qu’elle rentrerait en fin d’après midi, elle risquerait de croiser Izuki ce qui augmente les risques qu’il apprenne toute la vérité. Devant le commissariat de police, je respira un grand coup, et s'avança tête baissée l’air de rien en direction de la porte d’entrée. Je passe les portiques avec succès, en entrant, je fis un sourire aux gardes qui se trouvaient à l'entrée du bâtiment. À ce stade, tout avait l’air de se passer comme prévu. Je me dirige maintenant vers la cellule d’Aria qui se trouvait après avoir traversé le couloir situé à droite du bureau d’accueil. À arrivant à l'entrée du couloir, je m'arrête devant le portail luminescent empêchant quiconque d’accéder aux cellules des prisonniers. Il ressemblait à celui qu’on avait utilisé chez kilos pour empêcher l’assassin de s'échapper grâce à ses pouvoirs magiques. Mais cette fois si elle s’était beaucoup plus imposante. Celle de Kilos était jaune alors que celle ici était violet. Je ne savais pas ce que cela représentait, mais j’imagine qu’elle devait être sans doute plus résistante à l'attaque extérieure. Devant, se trouvait un garde. Il était assez robuste et avait une petite pancarte accrochée à sa veste de fonction ou il était indiqué qu’il se prénommait Melio. Je pouvais apercevoir qu’il portait autour de son cou, un collier où était suspendu un badge servant sûrement à ouvrir le portail luminescent. Il me demanda ce que j’était venu faire ici. Je lui répondis que j’était envoyé par M.Kotaro pour déplacer Aria dans une autre cellule qui se trouvait tout proche du Colisée. —Étrange, on ne nous a pas prévenus d’un quelconque déplacement. —Comme, le maire, voulait que ça se fasse rapidement, on voulait éviter une telle procédure. —Tu m’excuse Talia ce n'est pas contre toi, mais je vais vérifier ça auprès de la direction et tu pourras passer, m'informe t-il avec bienveillance. Melio commence alors une incantation magique lui permettant d’écrire un message qui sera envoyé à la direction en voyant à grande vitesse travers le ciel. Le message était entrain de s’écrire et prenait la forme d’un parchemin translucide. Étant donné que la formation du parchemin était très rapide j'agissais sans penser aux conséquences. —Soul comes out of this body !

Je me retrouvais en un instant dans le corps de Melio. Le parchemin s'estompe en un rien de temps. C’était tout juste, manquait de peu et j’aurai causé de grave ennuie à Talia. Elle était entrain de reprendre ses esprits. —Hein... Melio ! Qu’est-ce que je fais ici je ne rappelle plus. —Tu passais juste prendre de mes nouvelles. —Mais oui suis-je bête, je travaille beaucoup, c'est pour ça ! Prenant un petit air plaisantin qui se dessine sur son visage. Étant donné qu’elle ne comprenait pas sur le moment ce qui s’était réellement passé son subconscient avait dû prendre le dessus sur ses pensées lui faisant croire qu’elle avait juste eu un petit étourdissement. Je n’avais pas prévu de changer de corps de sitôt, mais ce n’est pas plus mal comme çà j’attirerai moins les soupçons. Talia se dirigea dans la direction opposée et dès lors que j’était hors de son champ de vision, je me dépêcha de prendre le badge que Melio portait sur lui et le passa devant le portique pour accéder au cellules. Sur le chemin menant à la cellule d’Aria, j’entendis les remarques insultantes des prisonniers envers Melio. Je n’y prêta pas attention et me contentai de les laisser déblatérer leurs bêtises. Des brides de souvenir apparurent au même moment dans mes pensées. Melio avait l’air d’être une personne à fort caractère et était très dure avec les prisonniers, mais au fond, c'était un brave gars qui prenait à cœur son métier. En arrivant devant la cellule d'Aria, je fus attristé par l’état dans lequel elle se trouvait. Elle était allongée à même le sol tournant dos au barrière de la cellule. Il n’y avait pas de lit pour se reposer confortablement, ça avait dû être compliqué pour elle qui avait passé la nuit dans cette cellule. —Ari… kof kof… Jeune fille réveillez vous ! Elle bougea un peu faisant signe qu’elle était entrain de se réveiller puis elle se retourna face à moi. —Qu’est-ce que vous me voulez ? me répondit-elle d’une faible voix encore engourdie par le sommeille. —Tu dois trouver ça bizarre, mais je suis venu te libérer. Aria fit une tête d’incompréhension. Étant dans le corps de Melio. Je ne pouvais pas l’obliger à me croire sur parole. Je voyais dans son regard qu’elle n’avait pas vraiment confiance en moi ou plutôt je voulais dire en Melio étant donné que c’était surprenant qu’il agisse si soudainement. Elle s’approcha doucement de la barrière. —Pourquoi vous feriez çela pour moi ? —Je ne te veut pas de mal. J’ai juste été attristé par ton sort et je trouvais ça étrange. Une jeune fille comme toi n’a pas pu tuer le maire de la ville. ça n’a pas de sens. —À quoi bon, je suis une humaine, que ça paraisse justifié ou pas on peut me faire accuser tout et n’importe quoi. Si je sors d’ici je deviendrai une Yasei et vous savez très bien qu’il ne connaît jamais la liberté trop longtemps. Je ne peux pas retourner auprès de mes amis. Je ne veux pas leur causer des ennuis plus qu’il en ont déjà. Aria n’avait pas l’air envie d’être libre. Une vie en cavale loin de ses amis ne lui convenait pas. Elle avait peur. J'avais l’impression qu’elle s’était faite au sort qui lui avait été réservé. Je désactiva la barrière qu’il la retenait dans la cellule pour lui montrer mes bonnes attentions. —Ne perdez pas espoir ! J’ai vu comment vos amis vous appréciaient alors qu’ils sont des fées. Je suis sûr qu’un jour vous pourrez les revoir, toutefois cela ne pourra être possible que si vous vous décidez à me suivre. Elle accepta finalement de me suivre en voyant que je lui voulais sincèrement du bien. Aria sortit de la cellule, et je lui passa les menottes pour être plus crédible lorsqu’on passa devant les gardes qui se trouvait à l’accueil. Elle avait des mains très fines, ce ne fus pas très facile pour trouver la bonne paire de menottes à sa taille. Une fois qu’on était prêt on traversait le couloir des prisonniers. Tout comme moi Aria ne leur prêta pas attention et me suivait de très près en direction du portique. —Très bien à partir de maintenant, on va devoir être très prudent. Ne parle plus tant que je ne t’aurai pas demandé de le faire. —C’est d'accord. Aria était un peu plus confiante à mon égard. ça sera un peu plus simple pour l'emmener dans un endroit sûr. Je n’y avais pas encore réfléchi, mais on verra ça une fois qu’on sera sorti d’affaire. Je pénètra dans l’enceinte de l’accueil de l’office de police avec Aria menotté qui me suivait de très près. Les gardes autour de moi se demandèrent ce que je faisais avec la prisonnière. J'expliqua la situation à l’officier se trouvant au bureau d’accueil. Melio ayant un rang supérieur aux autres gardes ici présent, on ne fus pas oublié de demander l’autorisation de la direction. J'explique comme prévu que j'avais eu ordre de M.Kotaro que je devais conduire Aria dans un autre endroit. Après avoir rempli quelques papiers administratifs, on se dirige sereinement vers l’entrée. On était bientôt sorti d’affaire du moins c’est ce qu’on pensait. À peine à quelques pas de la sortie, un événement imprévu se déroule devant nos yeux. —Bonjour Chef Kotaro ! —Bonjour tout le monde ! Je vois qu'il y a de l’agitation en fin d’après midi, il y a quelque chose que je devrait savoir ? —Tout se passe comme vous l’avez ordonné. Melio conduit comme prévu la prisonnière dans la prison proche du Colisée. —Comment ! Je n’ai jamais ordonné de tel ordre. M.Kotaro tourne sans visage dans notre direction. À cet instant, je regardai Aria et on comprit, que c'était fini de notre plan d’évasion. Malheureusement, je savais que quoi que je dise, il était impossible d’expliquer une telle prise de décision. Ne sachant pas comment l'expliquer, je ne pouvais plus me permettre de rester dans ce corps plus longtemps. Je ne pouvais pas prendre le contrôle de M.Kotaro car c’était trop tard il avait dit qu’il n’avait pas donné cet ordre, ça attirerait trop l’attention si changée d’avis à tout bout de champs. Juste avant que M.Kotaro se rapproche de plus près de nous, je changa discrètement de corps avec l’un des garde qui se trouvé à l’entrée laissant Melio à son sort. Des yeux du gardes, je voyais Melio qui reprenait ses esprits. Avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, M.Kotaro lui demanda de le suivre dans son bureau. Melio incompris suivit M.Kotaro dans son bureau sans faire d’histoire. Pendant ce temps, dans le corps d’un garde, je devais péniblement reconduire Aria dans sa cellule. Elle n’avait pas l’air d'être si triste que cela étant donné que ses chances de vivre à l’air libre était de base incertaine. Après l’avoir conduite dans sa cellule, je la regarda fixement une dernière fois. —Je suis désolé de n’avoir pas pu te sauver… Lui exprimais-je sachant qu’elle ne saurait comprendre cette phrase venant de moi. Je la laissai seule dans cette cellule et parti sur cette désolation. Je passa devant le bureau d’accueil et me positionna à mon poste à l'entrée. Après avoir attendu longuement qu’une personne veuille bien sortir de l’office de police, je change de corps avec ce dernier. Sans trop réfléchir je déploya les ailes de ce nouveau corps. Sans trop de surprise cela avait fonctionné et je me dépêchais de rentrer chez Izuki pour reprendre son corps. Je partis me coucher aussitôt rentré. Je n'avais quasiment pas réussi à dormir de la nuit étant donné que j'étais dépité à l’idée d’avoir était si près du but. Pourquoi avait-il fallu que M.Kotaro passe par là par hasard et fasse tout échouer... Le Lendemain matin avec kilos, on voulait prendre des nouvelles d’Aria, mais avec les événement, que j’avais causé hier on n'avait pas voulu nous laisser la voir. J’ai appris à ce moment que Melio avait été suspendu malgré lui de ses fonctions. Je pensais un peu des remords étant donné que j’était la raison de son renvoi. On s’était posé dans un coin reclus du centre-ville pour se plaindre mutuellement de la société féerique. On n'avait pas eu le temps de penser que la journée était déjà terminée. Durant la soirée, n’ayant pas dans l’immédiat la tête à retourner chez nous étions parti marcher sur le mont Fia histoires de nous changer les idées. Je me coucha immédiatement après être rentrée étant fatiguée de n’avoir pas dormi la nuit précédente. La dernière pensée avant mon sommeil fut dédiée à l’événement de demain qui allait être très éprouvant.


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