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[Dead Z Hunter] Chapitre 1 : Les créatures du jour et de la nuit

Photo du rédacteur: EmoshimaEmoshima

Même la nuit étant tombée, cela ne signifiait en rien que nos prédateurs étaient inactifs. La moindre inattention, même dans mon sommeil, pouvait m'être fatale. Les cris des zombies résonnaient dans ma tête, comme des gémissements de fous alliés que l'on pouvait retrouver dans les hôpitaux psychiatriques. Avec tout ce bruit, il était difficile de me concentrer et il pouvait m'arriver d'avoir parfois quelques migraines. Il y avait cependant un avantage à cela. En effet, grâce à ce bruit, je pouvais les repérer. En cas d'attaques, j’avais toujours une longueur d'avance. La discrétion n’existe pas chez eux.

Bien heureusement pour moi, j'ai réussi à passé la phase des crises de paniques. Beaucoup ont fini par se laisser tuer par les zombies, tellement la situation était invivable.

— En parlant du loup… me chuchotais-je à moi-même.

En voilà un. Je pris ma dague, et m'avançai en direction du zombie. Il était seul derrière un arbre.

Ils ne ressentaient plus aucune douleur, et pouvaient ainsi agir, sans se préoccuper des potentiels risques encourus.

Je m'étais toujours demandé si une vie sans douleur pouvait faciliter le quotidien. Très vite, je commençais à voir l'envers du décors. Ce sont certes des avantages intéressants, mais également très dangereux pour notre survie. Car eux, n’ont à présent plus aucun moyen de comprendre que leur vie est en danger. Ils “vivent” en effet, plus longtemps que nous. Mais à quel prix ?

Le zombie n'avait pas l'air de m'avoir repéré. J'étais sur le point de contourner l'arbre quand un autre de son espèce me pris par surprise en poussant un cri. Il s'agrippa à mon cou un court instant, juste avant que je puisse, instinctivement, me libérer de son emprise. Je reculai de quelques pas afin d’avoir une distance de sécurité.

— C'est pas passé loin…

Je repris mon souffle quelques instants en faisant attention à ce que les deux zombies ne réduisent pas la distance nous séparant.

Après avoir repris mes esprits et bien analysé la situation, je me précipitai sur l'un d'eux et lui enfonça ma dague en pleine tête. J’enchaînai en tournant de 270 degrés pour mettre fin aux jours du deuxième. Je n'avais aucune pitié envers ces monstres.

Le temps où j'hésitais, il y a déjà quelques années de ça, n'est plus.

Je me rappellerai toujours de la première fois où j'ai affronté un zombie.



Je n'avais que 17 ans, le jour où tout a commencé. J'étais en train de passer mon examen de pilote de vaisseau spatial au centre de formation de Denver une ville impérienne dont j'étais originaire, se trouvant sur le continent américain . A bord du vaisseau aérien, à ma droite se trouvait mon examinatrice, Iris, qui devait vérifier si je pilotait convenablement le vaisseau. Après tout, cet engin utilisé pour l'entraînement des novices ne m'appartenait pas. Comme on ne dénombre que très peu d’accidents depuis des décennies survenues lors des entraînements, et que ces derniers sont extrêmement bien surveillés, le gouvernement a trouvé raisonnable de réduire les dépenses dans les programmes de sécurité. Le fait que les vaisseaux n’aillent pas plus haut que Fly10, la voie la plus basse de la zone aérienne décrété par le gouvernement impérien, est une raison majeure de leur décision, car plus personne ne conduis à cette hauteur. Ainsi donc, les vaisseaux d’entraînements sont très souvent mis de côté lors des inspections. Raison de plus pour y faire attention, car au moindre accident, les frais me reviendrait directement. Et dieu seul sait ce que je paierai le prix fort pour ce genre d'appareil. J’avais du mal à démarrer car j’étais toujours obnubilé par le magnifique costume de pilote que je voulais tant porter.

— Flora Stera ! Concentre toi un peu sur ton examen ! Réprimanda Iris en tapant ma tête avec sa baguette d’examinatrice.

— Excusez-moi je vais faire plus attention… répondis-je dans la souffrance.

Elle avait toujours fait de son mieux pour m’apprendre toutes les notions de pilotage. Je lui en suis reconnaissante, je me sentais réellement capable de réussir mon examen, mais j’aurai dû ne pas oublier que la maîtrise de l’appareil n’était pas la seule chose prise en compte. En effet, tout ne se passa pas comme prévu.

Ce que je n’avais pas anticipé, c’est la possibilité qu’un autre candidat passe son examen à proximité. Il se trouvait sur l’autre voie de la route aérienne, dans le sens inverse. Mais, subitement, il changea de voie et se dirigea droit devant nous. J'étais en état de choc. Iris, voyant l’urgence de la situation, prit son téléphone pour contacter l’examinateur d’en face en lui ordonnant de changer de voie immédiatement. Ne voyant aucune réaction de l’autre côté, je décidai de nous retourner à 180 degrés afin d’éviter l’autre appareil. Mais le temps ne fut pas en notre faveur. Il nous percuta de plein fouet.

Les airbags intérieur et extérieur furent déployés automatiquement après l’impact. Nous étions, normalement , hors de danger. Je ne voyais plus rien car les airbags m’engloutissaient entièrement.

Est-ce qu’Iris allait bien ? C’était la question que je répétais en boucle dans mon esprit.

Je n'entendais plus rien, mon cœur battait à mille à l’heure. Je commençais à avoir très froid, les hélices avaient dû percer les fines parois de l’appareil. Le vaisseau commençait à descendre lentement grâce au système de protection de chute libre. Je ne pouvais le savoir sur le moment : le vaisseau venait tout juste de sortir de la voie Fly10.

Notre atterrissage fût violent, mais non mortel grâce à notre système de sécurité. Après plusieurs minutes, je fini par me dégager pour voir où se situait notre vaisseau. Nous étions au dessus de la ville où le décollage eut lieu. A peine perceptible à cette hauteur, la ville était envahie par d’immenses fumées noires et épaisses. Il y avait l’air de s’être passé quelque chose. Je me retournai, instinctivement, pour prévenir Iris.

Le regard vide, je ne voulais pas accepter ce qu’il y avait devant mes yeux.

Une fine lame ensanglantée lui avait entaillé le ventre. Mais ce n’était pas fatale, il restait un espoir pour la sauver. Elle n’arrivait plus à parler, ni même respirer. Je n’oublierai jamais ce regard qu’elle avait, un regard rempli de regret. Les airbags de son côté n’avait pas réussi à se déployer correctement. Si seulement ils n’avaient pas réduit leur dépenses…

Après quelques minutes, le vaisseau atterrit dans une petite ruelle en plein centre de Lakewood. Il ne fit aucun bruit à cause du système de protection, mais même si l’impact était fort, avec le brouhaha dans la ville, personne ne l’aurait entendu.

J’essayai de réveiller Iris qui s‘était évanouie due à une douleur insupportable. Je sentais encore son cœur battre, me donnant de l’espoir en sa survie. Le vaisseau était sacrément endommagé. Réfléchir à comment le faire redécoller aurait été une perte de temps.

Mes KIPH sont restés au vestiaire du centre de formation, je ne pouvais donc pas contacter quelqu’un de l’extérieure afin de venir secourir Iris.

Je cherchai un panneau pour savoir exactement où je me trouvai. J’appris très vite que je me trouvai juste à côté du Lakewood Heritage Center, un musée consacré à l’histoire du 3ème millénaire.

“Quel chance” me disais-je, “la maison de mes parents se trouve à quelques pas du musée.” En me dépêchant, je pouvais y arriver en à peine dix minutes. Cependant, en sortant de la petite ruelle, je me rendis compte que ce qui se passait réellement en ville n’était pas un incident mineur qui pouvait se régler facilement. Les gens criaient de toute leur âme, couraient dans tous les sens. On aurait dit qu’ils essayaient de fuir quelque chose. Mais il n’y avait ni tornade, ni tremblement de terre. Les coups de feu retentissaient de partout, mais aucun militaire sur place.

Avec tout ce désordre, il m’était impossible de me frayer un chemin pour aller chez mes parents. Il était donc plus sûr de prendre les vieilles ruelles de la ville. Ca ne m'arrangeait vraiment pas, car mon temps de parcours se voyait doubler.

Je cachai le vaisseau à l’aide de draps que je trouvai aux alentours des habitations délaissés, afin de protéger Iris. J’avais un pressentiment qu’il ne restait plus personne de bienveillant dans la ville. Je pris un grand souffle et me dirigeai à vive allure dans les vieilles ruelles. Accompagné des cris de détresses et du brouhaha des personnes déambulant de partout, je couru comme jamais je n’avais couru, afin de sauver Iris, mais surtout voir si mes parents étaient en sûreté. Les bruits commençait à s’estomper au fur et à mesure que je m’approchai de ma destination.

Les ruelles que j'empruntais était celles des personnes malhonnêtes et dangereuses. C’est là que les mafieux pratiquaient leur business. Je fis attention de ne pas trop me faire remarquer, en marchant sur des branches ou flaques d’eau, de peur qu’ils me remarquent dans la pénombre. J'étais sûr que les gens vivant dans la ville basse ne savait même pas ce qu’il se passait aux alentours tellement elle était isolé de la grande ville.

Après avoir parcouru la moitié du chemin, trois individus, devant moi, finirent par me remarquer. Ils étaient imposant et ne voulaient pas me laisser continuer.

— Jeune demoiselle tu veux nous acheter de la Xeh ?

— Désolé mais je ne pratique pas ce genre d’activités.

— Fais nous confiance, ce sera l’occasion pour toi de découvrir une nouvelle vision du monde.

La Xeh est une nouvelle drogue très répandue dans les vieilles ruelles de Denver. Elle offrait aux consommateurs une sensation de pur bonheur qui leurs faisaient oublier tous les malheurs qu’ils avaient pu vivre.

En réalité, je n’avais pas été très honnête avec ces dealeurs de Xeh, car cette drogue ne m’était pas si étrangère. J’en avais déjà eu vent au lycée. Tout le monde en raffolait, ça criait de partout. D’après les élèves, c’était la chose à tester au moins une fois dans sa vie, sinon elle n’e valait plus la peine d’être vécue. C’était une camarade de classe qui avait insisté à m’en faire consommer. Ce que j’aurai dû refuser car les effets que ça avait produit en moi me mirent dans tous mes états. Je me rappelle encore, avoir écris plein d’idioties sur le tableau sans avoir aucun souvenir de l’acte. Je me suis fait renvoyé pendant 3 jours en attendant que la Xeh ne fasse plus effet.

Une des mains de ces malfrats était en train d'agripper mon bras. J’essayais de retirer sa main mais à cette période de ma vie, je n'étais encore qu’une frêle jeune fille qui ne savait pas, ou plutôt, ne voulait pas se battre.

Cependant, j’avais avec moi un objet qui me permettait de sortir indemne de ce genre de situations. A notre arrivé au centre de formation, nous avions chacun reçu une insigne pour prouver que nous étions bel et bien étudiants aéronautes. Mis à part l'honneur, nous avions tous une autre raison de montrer avec fierté notre insigne. En effet, elle ressemble énormément à celui des policier de la ville. En l'occurrence, elle était parfaite pour ce genre de situation.

— Déguerpissez vite, ou je vous coffre pour atteinte envers un agent de l'ordre public.

Ils partirent sans dire un mot de plus. J’eus de la chance qu'ils ne se soient pas rendu compte de la supercherie.

Ces crétins ne s'étaient même pas demandé pourquoi je ne leur avais pas confisqué leur Xeh.

Avec cette soudaine interruption, j'avais presque oublié que le temps d’Iris était compté. Je sortis de la 15ème avenue et entra dans la 16ème. Je n'étais plus très loin de l’appartement de mes parents.

J’essayais de courir le plus vite possible mais avec toute cette agitation ce n’était vraiment pas évident. Avec l’afflux incessants, les vieilles ruelles étaient plus rassurantes que les grands quartiers.

Bien évidemment, l’ascenseur pour monter au 35ème étage, là où se trouvait ma famille, était tombé en panne. Il fallait que je monte tous ces escaliers à vive allure car l’état d’Iris me pesait.

— Maman, Papa, c’est moi Flora…

Ce jour là, je n'entendit aucune réponse de leur part. Ils étaient sans doute encore au travail à cette heure-ci. Mais étrangement, la maison me paraissait inhabitée.

En même temps, ça faisait au moins un mois que je n’avais pas eu de relation avec ma famille. J’étais tellement obnubilée par l’obtention de mon diplôme de pilotage que je ne faisais plus attention à mes proches.

De toute manières, je n’aurai pas eu le temps de prendre quelconques nouvelles d’eux, car il fallait que je me dépêche de trouver un moyen de contacter l’hôpital de la région.

Je pris le fixe et cria “Call Ambulance”, ces mot clé permettait à l'appareille d’appeler l'hôpital le plus proche.

Le bip sonore était incroyablement long, je ne pouvais m'empêcher de bouger mes pieds de haut en bas pour passer le temps.

J’attendais le temps qu’il fallait pour que le bip prenne fin et que la messagerie commence.

—Qu’est-ce qu’ils ont tous à la fin ?!

Personne n'était disponible.

—Ils peuvent quand même faire un effort ?! Criais-je.

Je n’avais pas le temps d’attendre les secours. Je couru jusqu’à la salle de bain pour prendre des médicaments et des bandages afin de soulager sa douleur. En fait, j’avais pris plus de choses qu’il n’en fallait.

Je reparti en vitesse sans avoir pris le temps de fermer la porte de l’appartement de mes parents à clé.

En sortant du bâtiment, je demandai à une personne si elle pouvait m’expliquer la cause de tout le raffut en ville. Ce qu’elle me répondit fut incompréhensible.

—Les gens deviennent incontrôlables, ils sont déchaînés et se jettent sur tout le monde comme des monstres.

—Vous en êtes sûr, si c’est cela j’ai raté quelque chose…

Je ne pus la retenir plus longtemps, elle avait l’air si bouleversé et terrorisé que tout son corps n’arrêtait pas de trembler.

Sans perdre de temps, je partis rejoindre la rue où j’avais laissé Iris.

J’avais été encore plus rapide qu’à l’allé, c’était une course contre la montre.

En arrivant devant le vaisseau de pilotage, je me rendis compte que le draps ne s’y trouvait plus. J’étais positionné à l’arrière du vaisseau, je le contournai pour pouvoir entrer. Cependant, en arrivant devant elle, je n’en croyais pas mes yeux. Devant moi ce n’était plus Iris que je voyais, mais un monstre qui avait son apparence. En la voyant, je repensais aux paroles que m’avait dite la femme que j’avais croisé dans la rue.

Ce n’était que le début, je n’étais donc sur de rien encore à ce moment.

J’essayais de savoir si elle allait bien, mais elle n'arrêtait pas de se débattre. Elle ouvrait et fermait sa bouche de manière successive.

Iris, montrait de plus en plus de signes d'agressivités stupéfiant, j’avais l’impression qu’elle ne savait plus ce qu’elle faisait.

En effet, elle avait perdu la raison et aggravait de plus en plus ses plaies. En regardant de plus près, j’avais remarqué qu’elle avait un nombre démesuré de morsures sur elle. Je ne me rappelai pas de quelconques morsures après le brusque atterrissage.

Je ne savais plus quoi faire et j’étais un peu dépassé par la situation. Je ne pouvais pas l’abandonner ici. Malgré les signes flagrants, je ne voulais pas y croire. J’allai défaire sa ceinture dans l’intention de l’emmener directement à l’hôpital même si mon corps me hurlait de le laisser se reposer. Je ne mesurais en rien le danger de la détacher, je n’avais pas conscience de ce que j’encourais.

Au moment où j’allais défaire sa ceinture, j’entendis un homme m’appeler depuis une des fenêtres du Lakewood Heritage Center.

—EH ! Si j’étais toi, je ne ferais surtout pas ça !

—C’est ma formatrice, je ne peux pas la laisser là toute seule.

—Tu ne peux plus rien pour elle.

Comment pouvait-il dire ça, pensais-je. Selon moi, “tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir” et elle était encore vivante.

Sans attendre, l’inconnu m'envoya une dague qui arriva près de mes pieds.

Étonnamment, après son impact au sol, il n’y avait aucune résonance.

Je savais ce qu’il me suggérait de faire mais je n’arrivais pas ou plutôt je n’avais pas envie de la ramasser. Soudain Iris fini par se libérer de son emprise.

—la ceinture était légèrement ouverte tout à l’heure quand j’ai voulu la libérer.

—Écoutes-moi, elle est déjà morte. Si tu tiens à la vie, fais quelque chose sinon tu finiras comme elle.

Je n’y comprenais plus rien mais je pouvais voir sur son visage qu’il disait la vérité.

Je ramassai la dague et avança lentement en direction d’Iris, pointant la dague vers elle. Je la voyais toujours comme un être humain, comme celle avec qui j’aimais passer du temps. Comment pouvais-je la tuer ? Jamais je n’avais tué quelqu’un.

—Hâte-toi ! Tu n’as plus le temps de réfléchir !

—Doucement ! Je ne peux pas la tuer comme un vulgaire animal.

—Tout ce que tu as à faire c’est de planter la dague au niveau de son cerveau. Je te laisse maintenant parce que moi, contrairement à toi, je veux survivre.

Le temps m’était compté.

Heureusement pour moi, une souris passa devant Iris. A cet instant, tous mes espoirs de la sauver s’étaient effondrés.

Elle se rua dessus comme une bête atroce et commença à la déchiqueter. Avec ces dents, elle arracha la chaire de la souris et mangea sans aucun état d'âme. A la vue de ce carnage, je vomis tout le repas que j’avais mangé ce matin. Je commençais à trembler comme jamais je n’avais tremblé. “Et si j’étais à la place de cette souris ?!” “C’est moi la prochaine !”

Pris par la peur et l’adrénaline, je mis mes questions de côté et cria de tout mon être en courant vers elle pour lui enfoncer la dague dans sa tête.

C’est ainsi que je tuai, mon premier zombie avec cette même dague qui m’accompagne encore aujourd’hui.

Après cinq ans à vivre dans ce monde, j’ai dû abattre des centaines de ces monstres. J’ai appris à survivre et je suis devenue une combattante hors norme.

Je parcourrai à présent la forêt, à la recherche de quoi me nourrir. Avec la disparition de la société, il était devenu beaucoup plus difficile de se nourrir, surtout au moment où on en a le plus besoin. Il ne suffisait plus de faire quelques mètres au supermarché du coin ou ouvrir son frigo pour se remplir la panse. La chasse aujourd’hui est devenu une activité cruciale pour sa survie.

De plus, avec tous ces zombies, il n’était pas rare de trouver de la viande avariée et infestée dû aux morsures de ces monstres.

En parlant de ça, je cru en entendre un à proximité. Je m’accroupis derrière un buisson pour prendre du recul sur la situation. S’il s’avérait être un humain, rien ne me disais qu’il ne voudrait pas me tuer. Une philosophie courait les rues : moins il y aurait d’humain en vie, moins il y aurait de zombies.

Comme je le pensais, la forêt était un endroit peu fréquenté la nuit tombé. La cause de ce bruit, était en réalité un zombie dévorant sa proie. Je sortis du buisson et l'élimina d’une seule traite.

Je déplaçai son corps sur le côté de l’animal. Il s’agissait d’un lapin.

—Repose en paix…

Le zombie n’eut presque pas eu le temps de toucher à son repas, il y avait seulement une infime morsure au niveau d’une des pattes du lapin. L’infection n’ayant pas atteinte la totalité du corps, je pouvais donc découper la parti infecté et manger le reste. Peu de gens pratiquent ce genre de chose à cause de leur ignorance et des risques encourues.

Mais pour survivre, il fallait savoir en prendre. Je pris deux bouts de bois et commençai à faire un feu.

—Merci Seigneur de m’accorder ce bon repas.

— Si je me suis trompé ce sera mon dernier. Plaisantais-je avec le sourire.

Après avoir engloutit mon repas, je pris soin d’éteindre le feu et continua mon chemin au fond de cette sinistre forêt.

Il était trois heures du matin, je cherchai donc un refuge où je pouvais m’abriter pour cette nuit.

Depuis l’arrivé de ces choses, je n’arrivais plus à dormir tranquillement. Je me suis très vite habitué à dormir 6 heures seulement par jours. Il peut m’arriver de somnoler légèrement dans la journée mais j’ai appris à le gérer avec le temps.

Au loin, j’aperçus une petite cabane, c’était le parfait endroit. Je cognai à l’entrée, pour vérifier que personne ne s’y trouvait.

L’endroit avait l’air inhabité et aucun bruits menaçants aux alentours. J’en conclu donc que j’étais la seule personne dans les environs. J’y entrai, et fermai la porte derrière moi afin qu’aucun zombies errant ne puisse s’introduire dans cet abri.

Il y avait beaucoup de pailles sur le sol, cela devait faire des années qu’elles étaient stocké là, mais c’était suffisant pour que je puisse dormir avec le minimum de confort possible. Je m’allongeai délicatement et fermai les yeux. Je repensais à tout le chemin que j’ai parcouru jusqu’ici, et me disait qu’une nouvelle journée venait de se terminer. Arriverais-je à survivre demain…

—Seul l’avenir me le dira.

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