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[Soul Taker] Chapitre 1 : La face caché du monde des fées

Photo du rédacteur: EmoshimaEmoshima

Dernière mise à jour : 21 déc. 2020

J’allai à la rencontre des deux amis d’Izuki, mais alors je m’arrêtai sur place, car je réalisai que je ne connaissais pas ses amis. Qu’est-ce que je pourrai bien leur dire ? Tandis que je réfléchissais à une solution à mon problème, je fus pris au dépourvu par les amis d'Izuki qui se trouvaient devant moi.


—Izuki tu est en retard ! Une minute de plus et nous n’aurions pas pu aller sur l'île.

—Kilos soit moins durs avec lui, le pauvre Izuki vient de se réveiller il a l’air si fatigué !

—Aria ne prend pas sa défense, on a une dure journée qui nous attend.


Kilos et Aria les amis d’Izuki avaient l'air de bien s’entendre. Kilos avait l'aire plus autoritaire, mais je percevais un bon fond émanant de lui. Il faisait à peu près la taille d’Izuki et possédait un chapeau d’une forme très particulière sur la tête.

Aria, elle, était un peu plus petite qu’Izuki et d’après le regard qu’elle jetait sur lui, elle était sûrement amoureuse de lui. Cependant, ce n’était pas cela qui me perturbait le plus. En effet, j'étais intrigué par le physique d’Aria. Non pas qu’elle était mignonne, il s'avérait en fait qu’elle ne ressemblait pas à Izuki, Kilos ou autre de leur semblable. Elle n’avait pas de longue oreille qui pourrait la caractériser comme une fée. J’avais l’impression qu’elle était humaine. Il y avait donc des humains dans ce monde. Peut-être avait-il un lien avec les Terriens.

J'étais peut-être tombé sur une piste qui me permettrait de retourner chez moi, mais il ne fallait pas se précipiter trop vite, j'allai essayer d’avoir plus d'informations.

Je ne connaissais pas vraiment la manière de parler d’Izuki avec ses amis. En les observant, j’estimais l'âge d’Izuki et de sa bande étant aux alentours de 15 ans deux ans de moins que moi. Je devrais faire attention au terme que j'employais. En espérant ne pas attirer trop de soupçons à mon égard.


—Excusez-moi les amis je me suis un peu trop amusé avec mes pouvoirs.

—C’est bon, tu es pardonné, tu es arrivée avant que ça commence c’est ce qui compte.



Kilos depuis tout à l’heure, parlait de quelque chose qui va se passer, mais je ne savais toujours pas de quoi il s'agissait. Si je les questionnais sur ce que ça pouvait être, il trouverait sans doute cela bizarre. Je devais rapidement savoir ce que ça pouvait être, je ne savais pas combien de temps, je pourrais rester sans me faire remarquer. Qu’est-ce que je pourrais bien inventer pour qu'on ne prenne pas Izuki pour un fou comme j'avais fait avec sa sœur et ne pas salir l’image qu’il avait auprès des personnes qu’il connaissait. Une idée me traversa alors l’esprit.


—Avant j’ai quelque chose à vous annoncer… J’ai perdu un peu la mémoire…

—Quoi ? Comment, c’est arrivé ? Demanda Kilos

—J’ai trop utilisé mes pouvoirs sans doute un effet secondaire.

—J'espère que ce n’est pas trop grave !

Manifestement, Aria s'inquiétais de l’état Izuki.

Leur visage s’était crispé, ce n’était pas la réaction à laquelle je m'attendais, peut être que les maladies liées à la magie étaient plus graves que ce que j’imaginais. Je devais les rassurer, je ne voulais pas qu’ils s'inquiètent autant.


—Rien de grave ! Ne vous en faite pas ! Je me souviens de tout excepter quelque information minime comme ce qui va se passer. Si vous pouvez m’expliquer, je vous promets de ne pas oublier cette fois !

—Je suis rassurée ! Je laisse à Kilos l’honneur de t'expliquer vu qu'il connaît le sujet un peu mieux que moi.

—Très bien, compte sur moi pour te rafraîchir la mémoire. Cette île que tu vois devant toi est l'île principale de la ville d'Azura, l'une des cinq grandes villes du royaume féerique Teris.

L'île est séparée par un cours d’eau, la plupart des fées se rendent du coup sur l'île principale en volant, mais pour nous qui n'avons pas encore atteint l'âge de voler et Aria qui n’est pas une fée somme obligés d’emprunter le Lumos un rayon de lumière qui est envoyé depuis le mont féerique jusqu'à l'ile.

De toute manière, on a apparemment toujours préféré emprunter le Lumos plutôt que voler, c’est plus divertissant. Par contre, il apparaît que deux fois par jour par conséquent, il ne faut surtout pas le louper.



Le Lumos devait être impressionnant, j'avais hâte de pouvoir voir ça. Nous nous dirigeâmes alors au bord mont féerique. Nous pouvions contempler l'île principale, la vue était magnifique et pour le dire magique. Des dizaines de fées volaient en harmonie autour de l'île. Mes yeux s'élargissaient et je ne pouvais m'empêcher d'être ébahi par ce qui se trouvait devant moi et ce n’était rien, je n’avais pas encore vu le clou du spectacle.


—C’est l’heure ! L'excitation est toujours aussi présente quand le Lumos apparaît.

—J’ai hâte de voir à quoi, cela ressemble.


Sans plus attendre, Le Lumos commença à apparaître petit à petit. Un rayon lumineux d’une couleur orangeâtes et de la forme d’une spirale sortit d’une mont féerique en pourfendant l’aire.

Il se dirigea à toute vitesse en direction du centre de l'île. Je n’avais même pas eu le temps de réagir que Kilos me tapota l’épaule et fit le premier pas en sautant sur le Lumos pour arriver à la limite du rayon lumineux. J'étais impressionné par sa témérité, il n’avait même pas attendu que le Lumos finisse sa formation. Kilos avançait continuellement à vive allure sur le Lumos. Aria fit de même quelque temps après Kilos.

—Attendez-moi !

—Izuki c’est à toi, tu peux le faire ! Criai Aria !


Je n’avais pas trop le choix, la machine était déjà en marche, je les avais donc suivis aussitôt. En arrivant sur le Lumos, je faillis tomber à la renverse ce qui ne mit pas Aria dans une totale quiétude, mais j’arrivais en fin de compte à me stabiliser en essayant de garder mon calme et en me redressant tout doucement.

Une fois prise en main, je pouvais enfin percevoir les réelles émotions et sensation que l’on pouvait avoir. C’était une sensation que je n'avais jamais ressenti auparavant, j’avais l’impression d’être sûr de la matière physiquement solide et en même temps d’être sur du vide. Je surfais littéralement dessus comme des surfeurs sur les plages sans pour autant avoir besoin d'une planche à surf.


—Aria C’est trop cool !!!

—Yay !! On reviendra autant de fois que tu le voudras.



J’étais vraiment content d’être dans le corps d'Izuki, je pouvais enfin faire des choses que je pensais irréalisable sur terre. La réalité virtuelle faisait bien des choses mais ce n'étaient en rien comparable à ce que je vivais maintenant dans un corps bien réel.

La sensation que j’avait au pied était super jouissif et la vue d'en bas était sublime, tel un oiseau je pouvais me déplacer dans les cieux et voir à quel point nous étions petit comparé à dame nature.

Nous arrivions sur l'île au bout de trois minutes environ. L’espace d’atterrissage avait été aménagé pour que les jeunes fées ne gênent pas les passants en arrivant ou qu'ils prennent malencontreusement un mur.

Une marque était inscrite sur le sol et en son centre se trouvait l’extrémité du Lumos qui entrait dans le sol.

Kilos étant arrivés un peu avant nous, nous le suivons de loin à travers l'île. Le quartier commerçant dans lequel nous avons atterri était tout à fait classique à un monde fantastique mais de les voir réellement de mes yeux ne me laissais pas de marbre. Il y avait des dizaines d’échoppes vendant tout un tas de choses. Nourriture, vêtement, produit manufacturé…

Kilos allait d’échoppe en échoppe pour voir s’il y avait des choses qui l'intéressait. Aria et moi avions du mal à le suivre, je me demandais comment ils faisaient pour supporter ces caprices à longueur de journée ça devait être pénible à la longue.


—Aria, tu ne trouves pas que Kilos est un peu trop excitée aujourd’hui. Rappelle-moi, il s’est toujours comporté de cette manière ?

—Kilos a toujours était comme ça, il est même plus depuis que son père l’a interdit de sortir pendant un mois. Ce qui n’avait pas été sans conséquence pour moi, je ne te le fais pas dire.


Je ne comprenais pas vraiment ce que voulait dire Aria. Kilos avait fait quelque chose de mal pour qu’on l'eût puni, mais pourquoi cela impliquerait Aria.

Je ne pouvais pas la questionner davantage sinon elle finira par comprendre qu'Izuki avait vraiment perdu la mémoire les concernant. Je ne veux pas lui compliquer la vie plus que ça !


—Revient par là, petit garnement tu vas voir ce que je réserve au voleur comme toi.

—Attrapez-moi si vous le pouvez ! Narguais Kilos, inconscient des enjeux qu'il encourait.


Ce n'était pas vrai, je n’avais même pas pensé que Kilos pouvait être un voleur, je comprenais mieux maintenant ce que voulait me dire Aria. J'espérais juste qu’il ne s’était pas fait attraper, il aurait pu nous prévenir tout de même.

Kilos avait pris de l’avance sur nous, c’était pour cela qu’on ne l’avait pas remarqué. Nous nous approchâmes de la foule qui se trouvait juste à côté d'un commerce et en se faufilant entre les gens, on arriva devant une scène qui malheureusement avait été prévisible.


—Ha ! Ha ! Ha !!! Tu fais moins le malin maintenant.

—Relâchez-moi ! Criait Kilos collé au mur tout en se débattant pour tenter d'échapper au commerçant.


Kilos avait les bras grands ouverts collé au mur et des écritures lumineuses qui me semblaient bien être des runes magiques étaient inscrite sur son coup ainsi que sur les paumes de ces mains l'empêchant d’une quelconque manière de s’enfuir.

Instinctivement, je me précipitais entre eux pour tenter de calmer le jeu.


—Vous avez repris ce qui vous appartenez donc relâchez-le.


Le commerçant plissa les yeux, il n'avait pas vraiment l'intention de laisser Kilos s’en sortir comme ça. La tension s'était même intensifiée. Je n'étais pas vraiment en position de force et je ne savais pas comment contrer cette barrière magique.


—Toi je ne t’ai rien demandé mêle-toi de tes affaires ça ne regarde que lui et moi !

—C’est mon ami donc il est tout à fait normal que j’intervienne.

—Passe ton chemin où tu veux t'en prendre une aussi ?


Une peur bleue remonta soudainement sur mon visage, j'étais effrayé par sa puissance magique, jusqu'à maintenant, je ne comprenais pas trop ce que ça signifiait, mais un sens inconnu m'alerta. Le commerçant s’approcha de moi et alors qu’il allait m'infliger des coups, une jeune fille intervient subitement.


—Laissez ces gamins tranquilles ! Ordonna la jeune fille.

En un instant, elle mit fin au vacarme ahurissant que prodiguait cet événement. Elle était accompagnée de trois autres personnes et portaient tous un uniforme reconnaissable par leur emblème inscrit en petit sur le devant et en grand a l'arrière affichant des ailes blanches.


—Celebron ! Mon père t'a dit cent fois que ce n’est pas à toi de faire la loi en cas d’incident.

—Désolé, Miss Kotaro ! S'excusa-t-il avant de partir sans dire un mot.


Celeborn ? C'était donc le nom du marchand et il avait l’air de respecter cette Kotaro, mais maintenant qu’il était parti nous étions face à face avec la jeune fille qui venait de nous sauver la mise.

—Izuki alors comme ça on fait du grabuge…

Elle avait une queue-de-cheval blanc qui pendulait a l'arrière de ces cheveux. Alors que j'allais lui répondre un flash interrompit mes pensées et pour je ne savais pour quelle raison j’eus certains souvenirs d’Izuki qui me revinrent en mémoire...

Izuki avait comme ça deux sœurs, Talia la fée qui se trouvait devant moi et Reina celle que j’avais rencontré à mon réveil était l'aîné de la famille. Talia avait deux ans de plus qu’Izuki et aidait souvent son père Tanabe Kotaro dans son travail.

Je trouvais cela vraiment étrange et incroyable de pouvoir accéder aux souvenirs d’Izuki comme ça le pouvait être en ce moment même. Il faudra sans doute un temps pour que je puisse me rappeler de tous.

—Grande sœur Talia que fais-tu ici ?

—La patrouille habituelle ! Dès que j’ai entendu Celeborn, j’ai directement su que ton cher ami Kilos avait encore une nouvelle fois dérobé de la marchandise à un commerçant.

—Celeborn n’est qu’un pauvre type, il l'a mérité. Rétorqua Kilos pour se défendre.

Kilos n’avait pas tort, Celeborn certes avait été volé, mais comme l’avait très bien dit Talia ce n’était pas à lui de faire la loi et encore moins attaquer des enfants avec tant de brutalité.

—Kilos je suis d'accord avec toi ! Mais ce n’était pas comme cela que tu allais arranger les choses lui répondit Talia.

En voyant Talia lui faire la morale, j’étais impressionné par tant de courtoisie et de compréhension envers Kilos. Pour son âge elle était déjà très mature et autoritaire, Izuki avait beaucoup de chance d’avoir Talia Et Reina comme sœur pour veiller à son bien-être et à ce qu’il se comporte bien envers les autres. Je pensais que moi aussi je m’étais attachée à son entourage et ce n’était pas vraiment déplaisant.

—Kilos garantit moi que c’est la dernière fois que je te prends sur le fait, la prochaine je préviendrais ton père.

—C’est promis Talia ! Ne préviens pas mon père s’il te plaît !

—C’est d'accord cela restera entre nous, Izuki je compte sur toi pour veiller sur Kilos. Toi Aria veille sur tous les deux, Izuki a lui aussi beaucoup de choses à se reprocher.

—Compte sur moi, ils seront irréprochables avec moi !

Talia continua son chemin pour vérifier que tout se passait bien dans les alentours de la ville.

—Pfuuuu ! On l'a échappé belle, dit Kilos en rigolant.

—Parle pour toi, tu aurais pu nous attirer des ennuis.

—Oui, tu sais très bien que tes actions ne sont pas sans conséquence. Ajouta Aria.

—Désolé les amis et toi Aria en particulier c’était plus fort que moi. Celeborn n’a eu que ce qu’il mérite.

Nous reprîmes alors notre balade mouvementée pour encore plus d'émerveillement que cette magnifique île nous procurait.

Le monde des fées était merveilleux et était comme je l'avais imaginé. Les fées commerçaient entre eux avec bienveillance. Kilos était différent des autres fées, c’était un perturbateur qui ne savait pas vraiment se cacher. Le monde des fées était bien différent du monde des humains. Les fées était très malignes et grâce à leur magie, ils savaient user de leur talent pour détourner la loi à leur propre intérêt.

Kilos pointa du doigt les affichages magiques représentant Celeborn qui se présentait aux élections municipales de la ville d’Azura. Et nous rappelait que Celeborn faisait partie de ces manipulateurs qui ferait tout pour arriver à leur fin.

Cela étant dit, je n’était pas au bout de mes surprises en continuant notre chemin jusqu'à ce que la ruelle où nous étions en train de marcher fut rapidement remplie du monde qui venait de sortir du Colisée ou se dérouler les matchs de sport de la région.

Une fois sorti de la foule, je me rendis compte que Kilos et Aria n'étaient plus à côté de moi. Qu’est-ce que j'allai faire maintenant, je ne connaissais personne dans cette ville. En essayant de les retrouver, je tombai sur un groupe d’amis qui était en train de discuter d’une activité qui avait l'air passionnante. Soudainement, le groupe d’amis s’aperçut que j'étais en train de suivre leur conversation.

—Eh toi là-bas !

Je regardai à droite à gauche, mais personne d’autre que moi n’était dans les parages.

—Vous parlez de moi !?

—Oui toi ! On est que trois et on a besoin d’une quatrième personne pour aller jouer à une partie d’humain.

—Mes amis doivent sûrement me chercher, je ne sais pas si j’ai le temps de jouer à votre jeu.

—Ça ne dure qu’une trentaine de minutes. Tes amis auront tout le temps de te retrouver après.

—Très bien si ce n’ai que ça ! Je suis partant. Au fait, je m’appelle Azu… Izuki !

—Enchanté Izuki ! Moi, c’est Egon, voici mon frère Aron et lui, c’est Miro.

Je n'étais pas très sûr de mon choix, ce n'était peut-être pas une bonne idée étant donné que Kilos et Aria étaient sans doute en train de me chercher. Mais il avait l'air de vraiment vouloir jouer à ce jeu. Une partie d’humain ça avait un drôle de nom, qu’est-ce que ça pouvait bien être. Peut-être qu’il s’agissait d’un jeu d’imagination où ils se mettent dans la peau d’un humain même si comme ça à part les pouvoirs, je ne voyais pas ce qu’on avait de si différent.

—Je ne connais pas votre jeu, en quoi ça consiste au juste ? Demandai-je pour plus d’explication.

—Ne t’en fais pas. Tu n'es pas le seul Aron aussi n’as jamais joué, on vous expliquera dès qu’on sera arrivé cela sera plus simple a expliquer.

Après avoir réservé notre participation à une séance de jeu d’humain, au sain de l’établissement qui proposait ces activités, nous entrame tous les quatre dans une pièce qui était à la fois élégante et lugubre donnant ainsi un sentiment d’étreinte pas des plus agréable. Il n’y avait pas de fenêtre, ça devait être compliqué pour un claustrophobe d'entrer dans ce genre de pièce. C’était une opinion minoritaire vu que les autres avaient l'air d’être pressés de jouer à ce fameux jeu. Je devrais peut-être en faire autant, car après tout, j’étais très intéressé par un nouveau jeu, il ne fallait pas oublier que j’étais un expert en la matière quand il s'agissait de jeu.

Il y avait des canapés composé d’une matière qui ressemblait à de la soi de velours. La tapisserie était simple et modeste et à en voir le plafond, je dirai que la pièce respectait bien la taille que nous avons choisi parmi les diffèrent proposés à l’accueil. Il y avait de quoi passer un bon moment entre amis bien que je trouvais la luminosité de la pièce un peu trop réduite.

—Belle pièce ! Mais un peu sombre, on va arriver à jouer dans ces conditions ?

—Ohh tu veux plus d’éclairage. Compte sur moi disait, Egon le plus grand des trois.

Il agita ses mains d’une certaine façon en suivant un chemin minutieux et énonça une incantation qui soudain fit illuminer la pièce comme par magie. Les fées était capables de beaucoup de choses. C’était toujours impressionnant, mais cela ne m’était pas étranger étant donné que j’étais un adepte des jeux de réalité virtuel. En un sens, le monde des fées pouvait s’apparenter à ces mondes immersifs.

—Tu aime bien ? J’ai illuminé la pièce de telle sorte qu'elle soit assez illuminée pour qu’on se voie toutefois en gardant ce côté un peu lugubre. Tu comprendras quand on commencera à jouer.

—C’est parfait !

La configuration de la pièce était maintenant beaucoup plus sympa. Le plafond était totalement sombre ainsi qu'une partie du sol qui se trouvait près des murs. En fait on aurait dit qu’on se trouvait autour d’un feu de camp en pleine forêt pour manger des machmalo et se raconter des histoires d’horreur, sûrement un lien avec le genre de jeu qu’on va jouer. Je trouvais plutôt pas mal le concept.

—J’ai hâte de participer à ce jeu que vous n'arrêtez pas d’en dire des nouvelles.

—Super ! Nous aussi, content que tu nous accompagnes dans cette nouvelle partie. Tu verras après une partie, tu auras sûrement envie de recommencer. Pour nous c’est la dizaine fois qu’on y joue et on ne s'en lasse jamais.

—Vous avez de l’expérience. La partie va être déséquilibrée pour nous qui ne sommes qu'à notre premier essai, mais très bien ça me va, j’aime bien la compétition surtout quand il faut essayer de dépasser son adversaire.

—Oh monsieur est joueur. Généralement, le jeu d’humain n’est pas un jeu de compétition, mais plutôt collaboratif. Mais étant donné qu'Aron et toi n'avez jamais joué, on peut faire ça et vous verrez que les règles du jeu sont simples.

Nous nous assîmes donc sur les canapés qui étaient très confortables. Étant donné que nous devions encore patienter encore un peu le temps que les organisateurs préparent la partie, je réfléchissais encore une fois à ce que le jeu de l’humain pouvait bien être. Il n’y avait pas de télévision donc ça ne pouvait pas être un jeu vidéo classique qu’on jouer à la manette sur son canapé. Aucun indice n'indiquait vraiment ce que ça pouvait être hormis le rideau rouge qui se trouvait en face de nous. Je me demandais ce que ça pouvait bien être lorsqu’un signal sonore retentit dans la pièce.


—Chouette ça va enfin commencer ! Dit l’un des trois fées qui m'accompagnent.

—Aron, Izuki soyez attentif à ce qui va se passer devant vous, nous allons connaître l’élément principal de notre parti.


Le rideau rouge s’ouvrit lentement avec un son d’ouverture qui nous parvenait à nos oreilles faisant alors durer le suspense…

Le rideau était enfin grand ouvert et devant nous se trouvait un homme assis sur les genoux. C’était un humain lambda, il avait des habits traditionnels et tenait dans sa main des cartes. Avant de commencer il nous présenta ses salutations.


—Bien le bonjour, Je m’appelle Hiro et je serai votre hôte durant cette partie du jeu de l’humain.

—Enchantée de faire votre connaissance Hiro, j’espère qu’on va bien s’amuser ensemble.

—Tu nous ne le fait pas dire Izuki, on va bien s’amuser.


Hiro était un humain et tout cela semblait naturel qu’il soit un humain pour rendre le jeu de l’humain possible mais j’attendais encore de voir la suite.


—Alors maintenant que nous avons fait ta connaissance. Hiro pourrait tu nous expliquer en quoi consiste ce jeu car moi et Aron n’avons jamais joué.


Avant que Hiro prenne la parole, Egon le devança.


—Hiro ne voit sans doute pas d’opposition à ce qu’on explique, je pense que nous serons plus aptes à te dire ce que c’est.

—Très bien si Hiro est d'accord et si ça te fait plaisir je te laisse nous expliquer.

—Tu ne me le fais pas dire hihi. Très bien je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps. Comme tu peux le voir dans la main de Hiro se trouve des cartes, chacun de nous va tirer une carte de jeu et va la poser sur le sol face cachée. Une fois que tout le monde aura sa carte, on va tirer au sort pour voir à qui s’est le tour de jouer. En quoi consiste le jeu tu verras lorsque l’un d’entre nous va commencer. Comme je l’ai dit les règles sont simples, la partie va commencer sur des cartes simples est la difficulté augmentera au fur et à mesure du temps. Les joueurs n'ont pas le droit de regarder les cartes des autres.

Et enfin deux petites précisions. Je rappelle que Hiro ne participe pas véritablement au jeu. Il est notre hôte, il est en quelque sorte un spectateur. Deuxièmement je demande à tous ici si vous êtes prêt car on ne sort pas de la pièce temps que le jeu n’est pas terminé c’est-à-dire tant qu’il est des cartes dans le paquet.


Je ne comprenais pas encore tous les détails mais c’était un jeu de cartes, souvent la chance comptait plus que notre niveau de jeu dans les jeux de cartes. Les organisateurs nous obligeaient à finir la partie, j’imaginait pour respecter les efforts qu'ils avaient donnés pour nous permettre à nous de participer à ce jeu même si je ne comprenait pas pourquoi tous ces moyens pour un simple jeu de carte.


—Je suis partant. M'écrirais-je comme les autres pour montrer notre détermination.

—On peut donc commencer. Je serai à votre service durant toute la partie ! Nous rappelions Hiro même si je ne connaissais pas encore son rôle dans le jeu de l’humain.


Hiro nous tendit le paquet de cartes et nous prime chacun à notre tour une carte que nous veillons à ce que personne d’autre ne voit sauf nous. Nous les déposons sur le sol face cachés. Puis Egon fit apparaître une liste de nos noms respectifs qu’il défilât dans tous les sens jusqu'à qu'il nous révèle celui pour qui le tour était arrivé. Le défilement s’arrêta sûr…

Aron !!


—Mon frère, tu as l'honneur de commencer. Il te suffit de faire ce qui est indiqué sur ta carte.

Aron avait de la chance de commencer. Autant prendre de la graine et appréhender le concept de ce jeu. Aron prit donc sa carte et la retourna face à lui.


—Ohh Je comprends mieux maintenant. Super facile cette carte j’espère que les prochaines seront plus corsées.

—Montre nous histoire de voir enfin ce que tu dois faire si c’est si facile. Dis-je à Aron pour le charrier.


Aron reposa sa carte au sol et se leva de son canapé et s’approcha d’Hiro jusqu’à qu’il soit derrière lui. Il positionna ses deux mains au-dessus de la tête d’Hiro et serra le poing excepté l’index et le majeur qu’il redressa pour prendre la forme de ciseaux. Il concentra toute son énergie magique sur ces deux mains qui s'allumèrent l’une après l’autre. Elle se déversa ensuite jusqu'à ses deux doigts et continua son chemin de quelques centimètres.

—C’est assez long je pense. 3… 2… 1… C’est parti ! Énonça Aron.


Aron sans perte une seconde de plus brandissait ses deux doigts remplie de magie et les agitaient dans tous les sens pour couper les cheveux d’Hiro. Hiro avait étonnamment beaucoup de cheveux, Aron tournait tout autour de lui pour dégager tout ce surplus de cheveux. Une fois fini il dirigea sa magie sur l’un de ses doigts pour prendre la forme d’un peigne pour arranger la nouvelle coupe qui lui avait été faite. Il ne devrait pas tarder à avoir fini.



—Voilà ! Je pense que j’ai terminé. Vous en pensez quoi ?

—Pour un non-initié à la coiffure c’est vraiment pas mal.

—Bien joué mon frère. Tu peux maintenant nous montrer ta carte même si j’imagine que tout le monde a compris le déroulement de ce jeu.


Aron nous présenta sa carte, elle représentait un fée qui découper les cheveux d’un humain comme Aron venait de le faire. À cet instant je n’étais pas encore certain du véritable sens qui se cacher derrière ce jeu. Egon fit apparaître un classement histoire de compter les points que chacun gagner en réussissant la tâche indiquée sur leur carte. La carte d’Aaron indiquant cinq points, il ajouta donc cinq points sur le score d’Aron le mettant temporairement à la première place.


—Sans perdre de temps, poursuivons !


Le tirage au sort du prochain participant se mit à défiler.


—Izuki c’est à toi.

—Très bien compté sur moi pour réussir cette deuxième carte.


En regardant la carte face cachée au sol, je m’étais demandé ce qu’elle pouvait bien représenter. Étrangement j’avais un sentiment assez septique sur ce que ça pouvait bien être. Je retourna donc la carte sans plus attendre.

J'étais surpris par ce qu’il se trouvait sur ma carte. Elle était en jaune indiquant que c’était une carte de difficulté moyenne. Elle n’était pourtant pas spécialement compliquée et je ne comprenais pas vraiment l’intérêt dans cette carte. Il y avait une fée qui se trouve devant un humain et une petite bulle de texte indique qu’il fallait le complimenter sur son physique.

Je n'étais pas vraiment sûr mais sans trop réfléchir j'exécuta la tâche qui m’était demandé sur cette carte.

Je m'approchai donc d’Hiro et lui serra la main comme ce qui était demandé.

—Hiro cette coupe te va à ravir. Tu es très beau. Lui complimentais-je de vive voix étant donné que personne ne l’avait vraiment dit en face.

—Merci beaucoup ! Me répondit courtoisement Hiro.


Une fois accompli je m'asseyais à ma place et présentai ma carte au autre. En les regardant, je perçus un léger sourire provenant des fées qui m'accompagnait.

Je ne comprenais pas vraiment la raison de cela. Egon mit à jour mes points sur l’affichage. Étonnamment je restais à 0 point.


—Je ne comprends pas ma carte indique 12 points ? Pourquoi je n’ai que zéro point.

—C’est le jeu. Tout dépend de comment réagit Hiro.

—Qu’est-ce qu’il a dit? Je ne vois toujours pas.

—Tu comprendras assez vite ne t’en fait pas et tu auras l’occasion de récupérer tes points plus tard.


J’étais joueur donc j’acceptais tous les défis mais ils ne m’expliquaient pas toutes les règles et je n’arrivais toujours pas à trouver la logique du jeu mais ce n’était pas pour autant qu’habituellement j'abandonnais aussi vite. Tout de même les règles du jeu étaient assez mystérieuses. Espérons que je comprenne par la suite, j’était peut-être passé à côté de quelque chose.


Le jeu continua sur des cartes assez simple mais loufoque comme faire le cavalier en montant sur Hiro comme un cheval ou alors faire un dessin sur son corps. C’était un peu réducteur pour Hiro mais étant donné que c’était le jeu et qu’il avait donné son accord sur le coup rien ne me vint à l’esprit. Jouer à pierre feuille ciseau avec Hiro fit gagner zéro point à Miro comme moi. Pour le coup j'imaginais que c’était peut-être parce qu'il avait perdu mais lorsque mon tour arrivais, je fit ce tour extrêmement simple qui consistait à cacher un objet dans des gobelets et à les mélanger pour pas que la personne en face trouve dans quels gobelets était l’objet. Bien qu’il ne réussisse pas à trouver, encore une fois je n’avais gagné aucun point. Il m’avait juste remercié de lui avoir dit qu’il réussirait la prochaine fois.

Décidément c’était la première fois que j’était dépassé par un jeu. Mais vint le tour d'Egon et à ce moment la je sentis un sentiment très étrange en voyant le sourire qu’Egon prit en découvrant sa carte. Les mots qu'il avait prononcés ensuite me rendit perplexe.


—Les gars ! On va enfin pouvoir s’amuser un peu. Je dirai que c’est maintenant que la partie peut véritablement commencer.


Qu’est-ce qu’il voulait entendre par là ? Mais je commençais un peu mieux à comprendre le jeu qui prenait une tournure totalement différente quand on avait conscience de son véritable but. On apporta à Egon des gangs de boxe. Il les mit et avant que je puisse lui demander ce qu’il allait en faire, il se précipita sur Hiro et lui donna des dizaines de coups de poings sur le visage.

“Oh mon Dieu, c’est horrible” pensai-je très fort.

Je devais faire quelque chose, le jeu allai beaucoup trop loin.


—Egon arrête !!! Les gars, vous ne pensez pas que ce jeu prend des mesure beaucoup trop drastique.

Egon s’arrêta tandis qu’Hiro a le visage en sang et avait des difficultés à parler.

—Izu….ki... ça v…..a all....er ne te préo…..ccu…..pe pas de moi...

—Comment tu peux dire ça ! Ce jeu devient vraiment n’importe quoi.


Je ne comprenais pas comment il pouvait accepter d’être traité de la sorte. Même si je ne doutais pas qu’il devait travailler pour gagner un peu d’argent, accepter un tel travail dans des conditions pareilles devrait être inacceptable. Les organisateurs de jeu, et surtout les participants étaient de vraies crapules pour participer à une telle barbarie. Hiro avait le visage en pleure tellement la douleur était intense. Egon n'y était pas allé de main morte.


—De toute manière je pense que j’ai fini. Je lui ai donné assez de coups pour que je gagne suffisamment de points.


Sans même se soucier d’Hiro il se rasseyait à sa place comme si de rien n’était et mit à jour le score. Sans grande surprise il passa en tête du classement avec plus de 500 points.

Il criait de joie en voyant son nom apparaître en haut du classement.


—Tu n’a donc aucune compassion envers Hiro.

—Pas le moins de monde. C’est même amusant au contraire. Pendant que nous discutions, j’ai lancé la recherche et comme tu peux le voir c’est à toi de jouer.

—Joué ? Mais tu crois quoi ? Je vais continuer à participer a votre petite séance d’humiliation. Je ne trouve plus ce jeu marrant… Vous êtes inhumain !! Ajoutai-je sans faire attention à ce que cela voulait dire dans ces circonstances.

—Inhumain ? Parce que toi tu es humain peut-être ?

Les trois fées se mirent à rire en voyant que j’étais incapable de répliquer. Je ne pouvais pas leur dire que j’était Azuma un humain dans le corps d’un fée. Et ça n’avait aucune importance car quoi qu’il arrivait c’était de mauvaise personne.

J'étais donc sur le point de partir quand Egon m’interrompu en lançant un sort sur mes bottes qui devient dur comme du béton et m'empêcha de continuer mon chemin vers la sortie.


—Izuki tu n'a pas le choix ! Rappelle-toi de ce que tu as dit en début de partie. Personne ne peut partir avant d’avoir terminé la partie, que ça te plaise ou non tu dois jouer.

—Vous êtes des monstres !


Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas partir sans qu'Egon ne m’en empêche. Une fois libérée de son sortilège, je m’essaya à ma place et je retourna ma carte. Je priai intérieurement pour que cela ne soit pas une carte qui causerait encore plus de dégâts a Hiro.

Par chance si on pouvait dire cela, la carte que j'avais en possession indiquait de donner des claques à Hiro.


Je lui donnais donc une petite claque sur le visage en essayant de ne pas trop le blesser. Mais les coups de poings que lui avait donnés Egon étaient trop puissants, il suffisait que je lui effleure la peau pour que la douleur s’intensifie. J'étais dans une impasse, je ne pouvais pas quitter les lieux et lui faire cela me fendait le cœur.

La partie continua quand bien même Hiro finit par les supplier d'arrêter. Coup de genou dans le ventre, coup de coude dans le dos, les coups n’en finissaient pas. Les règles du jeu était maintenant devenu évidente. Les supplices d’Hiro ajoutaient beaucoup de points au trois autres tandis que moi je ne gagnais peu de point étant donné que je contenais la puissance de mes coups. Les points que je n'avais pas gagnés en début de partie étaient dus au fait que j'avais complimenté Hiro et qu’il me remerciait en retour, c'était une sorte de carte malus. C’est pourquoi je n'avait pas beaucoup de points par rapport aux autres. Mais à ce stade, la compétition n’avait plus d’importance. Tout dans ce jeu était malsain je n’avais plus qu’une pensée en tête qu’il s’arrête rapidement.


—Izuki tu est nul à ce jeu.


Je ne faisais pas attention aux paroles provocatrices des trois fées. Je me contentais de regarder Hiro avec beaucoup de peine. Le jeu était devenu de plus en plus pesant jusqu'à que mon tour arriva avec une carte assez particulière. L’objectif était de discuter calmement avec Hiro et d'échanger à propos de nos vies respectives. Une carte beaucoup moins dure que je ne le penser. Néanmoins je ne pouvais pas m'empêcher que cette carte n’allez juste que rajouter un couteau dans la plaie.


—Hiro est ce que tu m'entends ?

—Ouu...ii

—Raconte-moi ce qui t’a amené à travailler ici ?

—Je ne travaille pas vraiment ici… Je vis ici…

—Comment ça !? Tu vis ici alors que tu sais toutes les souffrances qui te sont imposé.

—Je n’ai pas le choix ! Tu le sais pourtant bien plus que moi. Nous les humains sommes à votre service depuis la nuit des temps et rien ne pouvais le changer.

Avec ses dernières paroles tout était enfin plus clair. Les humains étaient tout simplement les esclaves des fées. Comment j’avais fait pour ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Le jeu de l’humain prit alors tout son sens. À ce moment des flashes de la mémoire d’Izuki apparurent aussitôt après avoir appris la face cachée du monde des fées. Izuki était un fée qui avait horreur du monde des fées dans lequel il vivait. Il détestait cette société ou les fées par leur nature se sentaient supérieures face aux humains. Sa famille n’était pas vraiment partisane de l’esclavage mais leur patriotisme les poussaient à accepter ce mode de vie.

—J’aimerai faire changer les choses pour que vous viviez une vie pleine de bonheur. Mais je ne suis qu’un enfant, je n’ai pas encore la capacité de changer quoi que ce soit dans ce monde.

—Ne t’en fais pas, je les acceptes. Mon destin est tout tracé, comme mes parents et mon frère, je finirai sans doute dans l’une des autres salles plus difficile que celle-ci ou je succomberai à mes blessures…

Pauvre Hiro. Il avait perdu toute sa famille dans ce stupide jeu et n’avait plus d’espoir de quitter ce lieu un jour. Je ressentis alors une haine profonde envers les fées qui s'en jouais de leur situation. Mais en y repensant, j'étais persuadé que tout le monde ne penser pas comme eux, mais comme moi il ne pouvait rien faire d’autre. C’est alors que je repensais à Kilos et Aria… Si c’était bien vrai Aria était donc l’esclave de Kilos…

—Allez dépêchez-vous !! On n’a pas toute la journée… Disais Miro.

—Deux secondes ! C’est à mon tour de jouer, ça sera à vous quand je l’aurai décidé.

Je ne savais plus quoi dire à Hiro. Il n'y avait rien à faire pour lui remonter le moral. Soudain, j’eu une idée un peu folle sur le coup mais j’espérais un peu lui rendre le sourire.

Pour ne pas que les autres l'entende, je me rapprocha de son oreille et lui annonça ma véritable identité... Je retourna à ma place et avant d’avoir pu regagner ma place, il exprima le fond de sa pensée.

—Merci jeune fée ! Avec ces mots je vais pouvoir partir avec l’esprit sereinement.

Hiro même avec la souffrance qu’il ressentait souriait pour la première fois depuis longtemps.

—Qu’est-ce que tu lui à dit ! Me demander Egon enragé qu’il puisse sourire comme cela ? —Ne comptez pas sur moi pour vous dire ce qu’il m’a dit. Vous pouvez être sûr que j'entrerais ce secret avec moi dans ma tombe.

Le jeu se termina avec ma carte. Les autres furent frustrés que le jeu se termine de cette façon. Quoi qu’il en était j'étais heureux de les voir comme ça mais je savais que ce n’était rien par rapport à ce qu’ils avaient fait subir à Hiro et qu'ils ne s'arrêteront pas de prendre plaisir à brutaliser les humains. En sortant de l’enceinte de l’établissement j’étais perdu dans mes pensées, j'aurais dû faire attention en acceptant leur proposition. Je savais qu’a la base c’était une idée stupide de suivre des inconnue dans un jeu que je ne connaissais pas et dans un monde qui m’était étranger.

L’établissement se nommait jouéclub. Les fées qui s'occupaient de cet établissement n’avaient vraiment pas de cœur.

Je ne savais pas ce que j'allais pouvoir dire à Kilos et Aria quand il allait apprendre que j’avais participé à ce jeu. Aria était si gentille avec Izuki et à en voir Kilos et Izuki doivent la traiter comme leur semblable. Je ne pouvais pas lui dire que j’ai participé à un jeu malsain envers les humains. Cependant tout fut vite réglé quand Aria et Kilos venaient de m’apercevoir en train de sortir de l’établissement. En les voyant, des larmes avaient commencés à couler de mon visage. Aria et Kilos en me voyant comprirent rapidement ce qui s’était passé. Ils me prirent chaleureusement dans leurs bras.

—Aria je suis désolé pour ce que j’ai fait. Vraiment je ne voulais pas...

—Ne t’en fais pas, je sais que ce n’était pas ta faute…

—Merci beaucoup les amis...


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